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L'Australie exhorte ses ressortissants à quitter le Liban

- Sur fond de tensions croissantes entre le Hezbollah et Israël...

Raşa Evrensel, Diyar Güldoğan  | 01.08.2024 - Mıse À Jour : 03.08.2024
L'Australie exhorte ses ressortissants à quitter le Liban

Washington DC

AA / Washington / Raşa Evrensel

L'Australie a exhorté ses ressortissants à quitter le Liban, sur fond d'escalade des tensions entre le Hezbollah et Israël.

C'est ce qu'a annoncé la ministre des Affaires étrangères Penny Wong dans une vidéo publiée sur X mercredi soir.

''Mon message aux citoyens australiens résidant au Liban est le suivant : il est maintenant temps de partir. Si vous êtes en Australie et envisagez de voyager au Liban, ne le faites pas'', a-t-elle averti.

Elle a rappelé que certains vols commerciaux sont toujours opérationnels et a déclaré : "Si vous pouvez partir, vous devriez le faire".

Wong a averti que l'aéroport Rafik Hariri de Beyrouth, la capitale libanaise, pourrait être complètement fermé si la situation s'aggravait.

Les déclarations de la ministre interviennent dans un contexte de craintes d'une extension du conflit dans la région après les deux frappes à Beyrouth et à Téhéran mardi et mercredi, où l'éminent leader du Hezbollah, Fouad Shukr, et le chef du bureau politique du mouvement Hamas, Ismaïl Haniyeh ont été assassinés.

Bien qu'Israël soit resté silencieux sur la mort de Haniyeh, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fait allusion à l'implication de Tel Aviv dans son assassinat.

Israël, qui bafoue une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat, fait face à la condamnation internationale dans le cadre de son offensive brutale qui se poursuit toujours contre Gaza, depuis l’attaque transfrontalière du groupe de résistance palestinien Hamas du 7 octobre 2023.

Au moins 130 000 Palestiniens ont été tués depuis le sept octobre, principalement des femmes et des enfants, et plus de 10 000 autres sont portés disparus, selon les autorités médicales palestiniennes.

Près de 10 mois après le début de l’offensive israélienne, de vastes agglomérations de Gaza ne sont plus que ruines, au milieu d'un état de siège paralysant l’accès de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.

*Traduit de l'arabe par Hajer Cherni

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