AA/Istanbul/Mevlut Ozkan

Le sommet des dirigeants du G20 s’est ouvert samedi à Johannesburg, en Afrique du Sud, avec une allocution inaugurale du président Cyril Ramaphosa, alors que les délégations entament deux jours de discussions.

Placée sous le thème sud-africain « solidarité, égalité et durabilité », cette première édition du G20 organisée sur le continent africain devrait accorder une large place à l’allégement de la dette des pays à faible revenu, considéré comme un frein majeur à une croissance inclusive dans le monde en développement.

Les dirigeants doivent également aborder l’adaptation climatique, la transition vers les énergies propres et d’autres priorités.

L’agenda prévoit des débats sur la coopération interne et l’orientation stratégique du bloc, ainsi qu’une série de rencontres bilatérales en marge du sommet.

Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Ronald Lamola, a indiqué cette semaine que 42 pays devraient participer à cet événement historique.

Les États-Unis, membres fondateurs du G20, boycottent cette édition. Début novembre, le président Donald Trump a annoncé qu’aucun représentant américain ne serait envoyé à Johannesburg, accusant Pretoria de « violations des droits humains » contre la population afrikaner blanche des accusations rejetées par le gouvernement sud-africain.

Cette année, les relations entre Washington et Pretoria ont atteint leur plus bas niveau en raison de désaccords sur plusieurs dossiers internes et internationaux.

Créé en 1999, le G20 regroupe 19 pays ainsi que deux organisations régionales : l’Union européenne et l’Union africaine.

*Traduit de l'anglais par Sanaa Amir