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Erdoğan a assuré que son parti accueillait les Turcs de toutes les origines

- Le Premier ministre turc a critiqué les partis d'opposition qui ne soutiennent que des groupes définis, au lieu d'accueillir l'ensemble du pays.

25.03.2014 - Mıse À Jour : 25.03.2014
Erdoğan a assuré que son parti accueillait les Turcs de toutes les origines

AA - Ankara - Nur Asena Gülsoy

Le Premier ministre turc a rappelé, lors de son meeting électoral dans la capitale, le 24 mars, que son Parti de la Justice et du Développement (AKP) avait débuté avec le principe de "nation unie".

"Nous ne ferons qu'un, nous serons bien, nous serons vifs, nous serons ensemble, nous serons frères, le Turc, le Kurde, le Laz, le Circassien, le Géorgien, l'Abkhaze, le Bosniaque, l'Albanais, le Rom, le Dagestanais, le Tatar : nous serons la Turquie. Ce n'est pas parce qu'il est turc que j'aime le Turc. Ce n'est pas parce qu'il est kurde que j'aime le Kurde. [...] Je les aime tous les deux parce que le Dieu qui m'a créé les a créés aussi", a expliqué Recep Tayyip Erdoğan.

Le chef de l'AKP a, sur le même sujet, critiqué ses concurrents aux élections : "Regardez le BDP (Parti pour la Paix et la Démocratie), il fait du pro-kurdisme politique. Regardez le MHP (Parti d'Action Nationaliste), il fait du pro-turquisme politique. Regardez le CHP (Parti Républicain du Peuple), il dit qu'il 'est le parti des plages'. Nous, nous sommes le parti des 77 millions. C'est ce qui nous diffère d'eux. Nous disons : il n'y a qu'un seul drapeau."

Après avoir répliqué à ceux qui le qualifient de "dictateur", Erdoğan a expliqué que l'administration Twitter n'interdisait toujours pas les tweets qui violent la vie privée et les règles morales, malgré les avertissements de la Turquie.

Erdoğan a dressé le tableau économique du pays, en rappelant que le montant du revenu national s'élevait désormais à 820 milliards de dollars, et que l'AKP avait payé la dette de 23,5 milliards de dollars de la Turquie au Fonds Monétaire International (FMI) : "le FMI nous demande maintenant de lui prêter de l'argent, nous allons lui prêter 5 milliards de dollars." 

Le Premier ministre turc a conclu en signalant qu'il ne restait plus que cinq jours aux élections municipales, et a déclaré : "Dans 5 jours vous n'allez pas donner une leçon seulement au CHP, vous n'allez pas donner une leçon seulement au MHP, vous n'allez pas donner une leçon seulement à la Pennsylvanie. Le 30 mars ce à quoi vous mettrez fin ce sont les manèges répugnants qui sont joués avec la Turquie."

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