AA / Ankara / Emrullah Cesur

La deuxième semaine de la « 28e session de formation au journalisme de guerre », organisée par Anadolu, l'Académie de police et l'Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), s'est poursuivie avec une formation exigeante.

Cette formation, qui a réuni neuf participants Anadolu (AA) et 15 participants étrangers de neuf pays dont Djibouti, Tunisie, Sénégal, Niger, Cameroun, République démocratique du Congo, Gabon, République de Guinée et Tchad, propose des enseignements théoriques et pratiques sur la manière dont les journalistes travaillant lors de situations telles que les guerres, les incendies, les inondations et les tremblements de terre doivent intervenir dans des conditions difficiles.

La deuxième semaine de formation au journalisme de guerre a débuté par un cours de « Sécurité des véhicules et techniques de conduite avancées » au département de la circulation du campus de Golbasi de l'Académie de police, près de la capitale turque Ankara.

Les stagiaires, accompagnés d'experts, ont parcouru cinq itinéraires différents, s'initiant aux précautions de conduite privilégiant la sécurité en cas d'urgence potentielle sur le terrain.

Le jour qui suit, les stagiaires ont poursuivi leur formation au département des opérations spéciales, sur le même campus. Des experts ont dispensé divers cours de formation sur « les armes et la balistique » et sur « les premiers secours ».

Ils sont ensuite partis pour la montagne et ont pris position.

Le soir même, les participants sont arrivés au terrain d'entraînement de l'Académie de police d'Elmadag, équipés de sacs à dos et de matériel technique, pour un entraînement aux « techniques d'embuscade et de prévention des embuscades, à la détermination des itinéraires et à la navigation nocturne ».

Après une marche de 6 kilomètres, les stagiaires ont passé la nuit dans des abris improvisés en pleine nature.

Les participants, qui se relayaient pour assurer la surveillance jusqu'à l'aube afin d'éviter d'être arrêtés lors des exercices de simulation de raids policiers, sont retournés au quartier général des opérations spéciales aux premières lueurs du jour, en empruntant le même itinéraire.

Dans ce scénario fictif, ils ont utilisé un itinéraire d'infiltration pour s'approcher d'un village supposément occupé par un groupe de terroristes ayant pris deux journalistes en otage, et ont réalisé des prises de vue.

Les stagiaires ont également effectué des premiers secours simulés aux journalistes « blessés » dans le village et les ont « évacués » dans le cadre de l’exercice.

* Traduit du Turc par Mariem Njeh