AA / Istanbul / Serap Dogansoy

À partir de ce lundi, LinkedIn active automatiquement l’utilisation des données publiques de ses membres européens pour entraîner des modèles d’intelligence artificielle générative, conformément à une politique déjà appliquée aux États-Unis.

Selon l’entreprise américaine, rachetée par Microsoft en 2016, les informations concernées incluent les éléments de profil, les publications, articles, réponses et CV enregistrés dans le cadre de candidatures. Ces données permettront, selon le réseau professionnel, d’« améliorer l’expérience utilisateur » et d’aider « les recruteurs à trouver plus facilement des profils » ou encore « les membres à créer du contenu ».

LinkedIn précise que les messages privés, les identifiants de connexion et les données salariales ne sont pas concernés. Les mineurs sont également exclus du dispositif, même si l’option apparaît activée par défaut sur leur compte.

- Comment désactiver l’option ?

Les utilisateurs peuvent s’opposer à cette utilisation en se rendant dans les paramètres de leur compte, sous l’onglet « Préférences et confidentialité », puis en désactivant l’option « Données pour l’amélioration de l’IA générative ».

Cette mesure, mise en œuvre également au Royaume-Uni, en Suisse, au Canada et à Hong Kong, s’inscrit dans une tendance plus large. Meta, maison mère de Facebook et Instagram, a adopté une politique similaire depuis la fin mai, sauf en cas d’opposition explicite des utilisateurs.