
AA / Tunis
Il ressort des indices préliminaires obtenus exclusivement par l’agence Anadolu sur la base du comptage de voix, des sondages à la sortie des urnes et des sources politiques de haut niveau que l’écart entre les deux candidats au deuxième tour de la Présidentielle tunisienne, Béji Caid Essebsi et Moncef Marzouki, est « très léger », ce qui laisse «extrêmement difficile, à l’heure actuelle, de confirmer la victoire de l’un des deux candidats».
Des sources politiques de haut niveau, qui ont requis l’anonymat, ont déclaré à Anadolu « qu’il est probable qu’une marge d’erreur de 5% ait été commise dans les sondages d’opinion, tandis que la différence entre les deux candidats en lice est minime et inférieure à ce taux. Il n’est donc pas possible de trancher à 100% quant à la victoire d’un candidat aux dépens d’un autre ».
Dans le même ordre d’idées, et selon des sondages d’opinion publiés par des médias locaux, la différence entre Caid Essebsi et Marzouki a été de 10% en faveur du premier aux alentours de 12:00 (11:00 GMT).
Cependant, et toujours selon les mêmes sources, ce taux a été ramené à 3% environ à la fermeture des bureaux de vote (17:00 GMT).
Les sources exclusives d’Anadolu ont confirmé que cet écart, fondé sur les sondages à la sortie des urnes, ne permet pas d’affirmer, de manière catégorique, la victoire d’un candidat aux dépens de l'autre, précisant que la question sera tranchée après le dépouillement définitif des bulletins de vote, ce qui n’a pas été fait jusqu’à maintenant.