Conflit en Syrie: Message des groupes opposants sur la lutte antiterroriste
- Pour les sept groupes signataires de la déclaration conjointe, les organisations terroristes étrangères soutenues par l'Iran dans le conflit, provoquent des divisions sociales en Syrie

Ankara
AA – Ankara – Nur Gülsoy
Des groupes opposants en Syrie ont diffusé un message sur la lutte antiterroriste dans le pays.
Sept groupes luttant contre le régime de Bachar al-Assad, dont Ahraru Sham, Feylak ar-Rahman, l'Armée de la Victoire et l'Armée de l'Islam, se sont exprimés par le biais d'une déclaration conjointe, jeudi.
Les signataires ont affirmé qu'ils sont les vrais groupes qui luttent contre le terrorisme dans le pays, et que le régime soutenant Daech, a accueilli les groupes soutenus par l'Iran.
«Alors que nous luttions contre le terrorisme, le régime d'al-Assad soutenait et aidait les zones de Daech, lit-on dans la déclaration. Il est clair qu'aucun résultat visible n'a été obtenu bien que cinq mois se sont écoulés depuis les pourparlers d'Astana. Nous n'observons aucun progrès concernant la trêve. La Russie n'a pas assumé sa responsabilité comme pays garant.»
Les groupes opposants ont noté qu'ils ont signé la trêve du fait que la Turquie était parmi les garants.
Pour les groupes signataires, les organisations terroristes étrangères soutenues par l'Iran dans le conflit, provoquent des divisions sociales en Syrie.
Ainsi, les groupes opposants refusent que l'Iran prenne part à la solution politique et soit un des garants.
«L'Iran est un ennemi occupant, il essaie de limiter l'identité et l'avenir de la société syrienne, ont-ils déclaré. De ce fait, l'Iran doit être jugé pour les crimes qu'il a commis en Syrie.»
Les groupes ont demandé à ce que la Russie cesse de frapper les zones d'opposants, que la trêve comprenne ces zones aussi, que la migration forcée s'arrête, que les personnes déplacées puissent rentrer chez eux en sécurité et que les résolutions des Nations Unies (ONU) soient appliquées pour libérér les femmes et enfants détenus.
«Pour ce faire, il faut appliquer la loi humanitaire internationale et les résolutions 2118, 2139 et 2157 de l'ONU, lit-on dans la déclaration. Nous n'agirons pas ensemble avec le régime. Car celui-ci applique le pire type de terrorisme d'État, en ciblant le peuple syrien qui aspire à la liberté et au changement.»
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