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Cameroun: les 27 otages chinois et camerounais supposés enlevés par "Boko Haram" libérés

"Les dix ressortissants chinois, l’épouse du vice premier ministre Amadou Ali, le lamido de Kolofata et les autres membres de leurs familles figurant parmi les otages libérés sont sains et saufs", Ferdinand Ngoh Ngoh.

11.10.2014 - Mıse À Jour : 11.10.2014
Cameroun: les 27 otages chinois et camerounais supposés enlevés par "Boko Haram" libérés

AA/Yaoundé/Anne Mireille Nzouankeu

Les 27 otages chinois et camerounais (supposés enlevés par Boko Haram, ndlr) le 16 mai 2014à Waza et le 27 juillet de la même année à Kolofata, dans le nordcamerounais, ont été rendus cette nuit aux autorités camerounaises, a annoncé Ferdinand Ngoh Ngoh, secrétaire général de la Présidence de la République du Cameroun, dans un communiqué de presse publié samedi matin.

«  Les dix ressortissants chinois, l’épouse du vice premier ministre Amadou Ali, le lamido de Kolofata et les autres membres de leurs familles figurant parmi les otages libérés sont sains et saufs », ajoute Ngoh Ngoh.

Le communiqué ne donne cependant aucune information sur la partie qui aurait été derrière cet enlèvement, ni sur les endroits où ils étaient gardés et où ils ont été « remis » aux autorités camerounaises. Les conditions de cette libération n’ont pas été données.

Les dix chinois avaient été  enlevés en mai dernier à Waza, une ville de la région de l’Extrême-Nord duCameroun, partageant sa frontière avec le Nigeria. L’enlèvement avait eu lieu à la suite d’une attaque attribuée au groupe armé nigérian Boko Haram. Mais, aucune partie n'a revendiqué cette attaque, jusqu’à ce jour.

Les otages chinois travaillaient pour une entreprise chinoise qui a gagné le marché de réhabilitation du tronçon routier Maroua-Kousseri dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun.

L’épouse du Vice-Premier ministre Amadou Ali, le lamido de Kolofata (la plus haute autorité traditionnelle de la ville) ainsi que les membres de sa famille ont également été enlevés au cours d’une attaque attribuée à Boko Haram, dans la même région frontalière avec le Nigeria. 

L'extrême nord camerounais a à maintes reprises été ciblé ces derniers temps par Boko-Haram. Plusieurs attaques et enlèvements y avaient eu lieu.

La dernière attaque datant de la première semaine du mois courant a fait huit morts à Amchidé, la dernière ville camerounaise frontalière avec le Nigeria.

 

 

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