
AA / Yaounde / Anne Mireille Nzouankeu
Plusieurs hommes armés, soupçonnés d’appartenir au mouvement Boko Haram ont attaqué, dans la nuit du vendredi, une société chinoise d’exploration pétrolière dans la ville de Waza, à l’extrême Nord du Cameroun, selon des sources concordantes.
A la suite de cette attaque, 10 chinois auraient été enlevés, d’après les informations recueillies par le correspondant de Anadolu, une version corroborée par les médias locaux citant des responsables de l’ambassade de Chine à Yaoundé, et qui font état d'un blessé et dix disparus.
Les soupçons se sont immédiatement portés sur le mouvement Boko Haram étant donné que ce dernier multipliait, depuis un certain temps, les opérations dans le Nord du Cameroun.
La ville de Waza se trouve à une dizaine de kilomètres de la frontière du Nigeria et jouxte l’Etat de Borno, épicentre de l’insurrection menée par le groupe armé depuis cinq ans, et lieu du rapt de plus de deux cents jeunes filles le 14 avril dernier.
C’est aussi à Borno que les habitants d’un village ont repoussé l’attaque de quelques 400 insurgés présumés appartenir à Boko Haram, en tuant plusieurs personnes et en capturant une dizaine d'autres, avait alors indiqué un groupe d’autodéfense local à Anadolu, le 13 mai dernier.
Cette attaque nocturne intervient très peu d’heures avant l’ouverture à Paris d’un sommet international pour la sécurité du Nigeria, initié par la France et où seront réunis les dirigeants des Etats de la région (Nigéria, Cameroun, Tchad, Niger et Bénin), qui doivent arrêter une stratégie commune contre le groupe armé.
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