Un groupe israélien de défense des droits humains réclame la libération immédiate des activistes de la flottille Sumud
- « Ils ont été amenés ici contre leur gré, donc ils ne peuvent pas prétendre être entrés en Israël illégalement ni avoir violé une interdiction précédente », déclare le directeur d’Adalah

Istanbul
AA / Istanbul / Esra Tekin
L’organisation israélienne de défense des droits humains Adalah a exigé la libération immédiate des activistes détenus suite à « l’attaque illégale » contre la flottille Global Freedom.
La directrice d’Adalah, Suhad Bichara, a déclaré dans une vidéo que la position juridique de l’organisation est que l’intervention d’Israël en eaux internationales est « absolument illégale ».
« Tel-Aviv viole tous ces cadres du droit international », a affirmé Bichara, ajoutant que les bénévoles ne font face à aucune conséquence juridique puisqu’ils ne tentaient pas d’entrer en Israël, mais se rendaient à Gaza.
« Nous parlons de 500 activistes à bord de tous les navires. Certains journalistes disposent d’avocats privés. Sinon, nous les représenterons lors des audiences, les conseillerons avant les audiences, leur rendrons visite en prison, les représenterons devant le tribunal de l’immigration et veillerons à ce qu’ils vivent ici en sécurité », a précisé Adalah.
« Ils ont été amenés ici contre leur gré, donc ils ne peuvent pas prétendre être entrés en Israël illégalement ni avoir violé une interdiction antérieure », a ajouté Bichara, soulignant qu’au plan juridique, cela « n’a en réalité aucune valeur illégale ».
*Traduit de l'anglais par Wafae El Baghouani
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.