
Istanbul
AA/Istanbul/Mohammad Ragawi
Le Sultanat d'Oman a annoncé mardi soir que les États-Unis et le groupe yéménite Houthi étaient parvenus à un accord de cessez-le-feu.
« Suite aux récentes discussions et contacts menés par le Sultanat d'Oman avec les États-Unis d'Amérique et les autorités compétentes à Sanaa, au Yémen, dans le but de parvenir à une désescalade, les efforts ont abouti à un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. »; précise le ministère omanais des Affaires étrangères dans un communiqué.
« Aucune des deux parties ne ciblera l'autre, y compris les navires américains dans la mer Rouge et à Bab al-Mandeb, garantissant ainsi la liberté de navigation et la fluidité du transport maritime commercial international. »; souligne le communiqué.
Aucune déclaration officielle n'a encore été faite au sujet de cet accord ni du côté américain ni de celui des Houthis.
Le président américain Donald Trump avait déclaré un peu plus tôt à la presse que le groupe Houthi avait informé Washington qu'il ne mènerait plus d'attaques contre des navires commerciaux et que son pays, en retour, cesserait ses attaques contre le Yémen.
« Les Houthis disent qu’ils ne feront plus exploser de navires, et c’est le but de ce que nous faisons », a déclaré Trump.
Il a poursuivi : « Nous respecterons cela et cesserons immédiatement de bombarder les Houthis. »
Ces développements surviennent dans un contexte d’escalade militaire: Les frappes aériennes américano-israéliennes sur des sites vitaux au Yémen ont fait sept morts et 74 blessés mardi, selon le groupe Houthi.
Le groupe Houthi a indiqué que les attaques visaient l'aéroport international de Sanaa, les centrales électriques et les installations industrielles de Sanaa et d'Amran, en plus du port de Hodeidah sur la mer Rouge.
Mi-mars, Trump a ordonné une frappe militaire « décisive et puissante » contre les Houthis au Yémen.
Depuis lors, le groupe Houthi a été soumis à une intense agression américaine, ciblant des dizaines de localités et entraînant la mort et la blessure de centaines de civils.
Avec le soutien américain, Israël commet des crimes génocidaires à Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 171 000 victimes entre morts et blessés parmi les Palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus.
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