AA/Beyrouth / Wassim Seifeddine

Le nouveau Premier ministre du Liban, Saad Hariri, a officiellement pris ses fonctions, mardi.

Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale Beyrouth, Hariri a officiellement été investi de son mandat de chef du gouvernement libanais par le secrétaire général du Conseil des ministres du Liban, Fouad Fleifel.

Le gouvernement de Hariri devrait tenir sa première réunion avec le président Michel Aoun mercredi (demain).

Dimanche, le Liban a dévoilé son nouveau gouvernement constitué de 30 ministres représentant les principaux partis politiques du pays.

Hariri, un homme politique musulman sunnite de 46 ans qui dirige le mouvement libanais « Courant du Futur », a été nommé Premier ministre, le mois dernier, à la suite de l’élection du président libanais Michel Aoun en fin octobre. La présidence libanaise avait été laissée vacante pendent deux ans.

Ces dernières années, les forces politiques libanaises ont été largement divisées entre l’Alliance du « 14 mars », qui soutient l’opposition armée en Strie, et l’Alliance du « 8 mars » qui soutient le Hezbollah, lui-même allié au régime de Bachar al-Assad.

Un troisième bloc, pour sa part centriste, est dirigé par ‘homme politique druze Walid Jumblatt et l’ex-Premier ministre Najib Mikati.

En 1943, les musulmans et les chrétiens du Liban, d’origines ethniques diverses, ont décidé de distribuer les trois plus importants postes politiques entre eux.

D’après une Charte nationale non écrite qui est en vigueur jusqu’à aujourd’hui, le président doit être un chrétien maronite, le Premier ministre un musulman sunnite et le président du Parlement un musulman chiite.