AA / Ankara

La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a admis que la communauté musulmane de son pays était confrontée à l'islamophobie et au mépris racial et religieux, avant même l'attaque sanglante de Christchurch en 2019.

C’est ce qui ressort d'un communiqué d'Ardern publié lundi, à l'occasion du deuxième anniversaire de l'attaque terroriste, qui a visé la mosquée Al-Noor et le centre islamique Linwoord dans la ville de Christchurch (sud), faisant 51 victimes parmi les fidèles musulmans.

Et Adern d’ajouter : « Les dirigeants du monde devraient se lever avec courage et parler des problèmes de racisme et d'extrémisme religieux et ethnique auxquels les musulmans sont exposés dans leurs pays, et ces pratiques, qui les visent, sont perpétrées par des groupes qui croient en la suprématie blanche et l'islamophobie en tant qu'idéologie et manière de penser ».

La responsable a souligné "qu'il n'était ni juste ni logique de s'abstenir de tenir le gouvernement néo-zélandais pour responsable de l'attaque, sous prétexte que le terroriste était Australien".

Elle a souligné que « même avant l'attaque, les membres de la communauté musulmane dans notre société souffraient d'un racisme extrêmement horrible ».

Elle a souligné que "le monde doit discuter de manière transparente des causes du racisme et des préconisations de certains de la suprématie de la race blanche, et de travailler pour trouver des solutions radicales à ce problème".

Le 15 mars 2019, la mosquée Al Noor et le centre islamique Linwoord à Christchurch ont été le théâtre d'une attaque terroriste à l'arme automatique, perpétrée par l'Australien Brenton Tarrant.

Le terroriste Tarrant a été condamné à la prison à vie en août 2020, pour l'attaque qui a fait 51 morts et 49 blessés parmi les fidèles musulmans.

* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour