La Chine fustige le dirigeant taïwanais, le qualifiant de « va-t-en-guerre »
– Des déclarations faites au lendemain de l’annonce par William Lai Ching-te d’une hausse de plus de 3 % du budget de la défense de Taïpei

Istanbul
AA/Istanbul/Saadet Gokce
La Chine a qualifié mercredi le dirigeant régional taïwanais William Lai Ching-te de « va-t-en-guerre », selon un communiqué officiel.
Zhu Fenglian, porte-parole du Bureau chinois des affaires taïwanaises du Conseil des affaires d'État, a déclaré que William Lai Ching-te était un « perturbateur de la paix, un va-t-en-guerre et un fauteur de troubles ».
Ces remarques faisaient suite aux déclarations de William Lai Ching-te, qui a annoncé mardi que les dépenses de défense de Taïwan dépasseraient les 3 %, ajoutant que « les activités militaires de la Chine dans le détroit de Taïwan ainsi que dans les mers de Chine orientale et méridionale posent des défis sans précédent à l'ordre international fondé sur des règles ».
Zhu a vivement critiqué cette hausse du budget de défense, accusant Lai « d’escalader constamment les tensions dans le détroit de Taïwan », de « négliger l’économie et les moyens de subsistance de la population de l’île », de « vendre Taïwan » et de « nuire aux intérêts de Taïwan tout en affaiblissant son économie ».
Elle a également affirmé que William Lai Ching-te utilisait la démocratie « pour tromper l’opinion publique et promouvoir le mythe de "l’indépendance de Taïwan" ».
La Chine considère Taïwan comme une province sécessionniste. Taïwan rejette cette revendication et affirme maintenir son indépendance depuis 1949.
Traduit de l'anglais par Sanaa Amir