L’Allemagne réitère son « appel urgent » à Israël pour garantir un accès humanitaire sûr à Gaza
- « Deux États pour deux peuples » demeure la « seule solution », affirme le ministre des Affaires étrangères Johann Wadephul à l’Assemblée générale de l’ONU

Istanbul
AA / Istanbul / Ilayda Cakirtekin
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, a réitéré samedi, lors de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, son « appel urgent » à Israël afin de permettre un accès humanitaire sûr dans la bande de Gaza.
« Nous répétons notre appel urgent à Israël pour qu’il autorise un accès humanitaire sécurisé », a déclaré Wadephul, réaffirmant l’engagement de l’Allemagne à fournir une aide humanitaire, notamment par le biais de partenaires tels que l’ONU, pour atteindre les populations les plus vulnérables.
Il a souligné que la justice exige que chaque être humain ait accès à la nourriture, à l’eau potable, à l’éducation et aux soins de santé.
« La terrible guerre à Gaza se poursuit, un enfer sur terre, un cauchemar humanitaire sous nos yeux. Cette guerre doit cesser. Les otages doivent être libérés », a-t-il insisté.
Le chef de la diplomatie allemande a mis en avant la nécessité d’un avenir de paix et de dignité pour tous au Moyen-Orient, affirmant que « deux États pour deux peuples » reste la « seule solution ».
Il a également évoqué « la pire catastrophe humanitaire de notre temps » en cours au Soudan et dans les pays voisins. Plus de 30 millions de personnes y ont besoin d’aide humanitaire et plus de 12 millions ont été contraintes de fuir leur foyer. « Nous devons tous faire davantage pour mettre fin à cette tragédie », a-t-il déclaré.
Wadephul a par ailleurs averti que la sécurité de toute la région était en jeu.
Il a affirmé que l’Iran ne devait jamais acquérir l’arme nucléaire, car il « ne respecte pas » ses obligations au titre de l’accord sur le nucléaire iranien (JCPOA) conclu en 2015.
« Nous n’avons eu d’autre choix que de déclencher le mécanisme de retour automatique des sanctions. À la suite du vote clair du Conseil de sécurité hier, les sanctions entreront en vigueur dès aujourd’hui. Mais je tiens à souligner que nous restons ouverts à des négociations sur un nouvel accord. La diplomatie peut et doit se poursuivre », a-t-il conclu.
* Traduit de l'anglais par Adama Bamba