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France: un attentat terroriste d'extrême droite visant une mosquée déjoué in extremis

Un militant nazi a été arrêté au Havre alors qu'il projetait de commettre un massacre dans une mosquée ainsi que dans son ancien lycée

Wejden Jlassi  | 03.10.2021 - Mıse À Jour : 03.10.2021
France: un attentat terroriste d'extrême droite visant une mosquée déjoué in extremis

Tunisia

AA/Tunis/Wejden Jlassi

Un jeune militant nazi, adorateur d'Hitler a été arrêté en France pour planification d'attentat terroriste visant une mosquée havraise ainsi que son ancien lycée, rapportent des médias français.

Le quotidien "Le Parisien" a affirmé, samedi, que le jeune homme, âgé seulement de 19 ans, projetait de s'attaquer au lycée où il était élève ainsi qu'à une mosquée de Seine Maritime, dans le nord-ouest de l'Hexagone.

La même source a expliqué que l'homme été arrêté il y a quelques jours par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et qu'il avait comparu le 1er octobre courant devant un juge antiterroriste qui l'a mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste et criminelle".

Selon "Le Parisien", il avait planifié l'attaque pour le 20 avril prochain, date de l'anniversaire d'Adolf Hitler, et avant la tenue du second tour de l'élection présidentielle française.

Lors de la perquisition du domicile de l'inculpé, les unités sécuritaires ont trouvé 20 couteaux, trois pistolets et 20 carnets intitulés "Mein Kampf" ( en référence au livre d'Hitler).

A l'aune de ses carnets, l'homme se décrit comme un « combattant blanc et nationaliste », « partisan extrémiste de la vision politique d'Hitler ». Il exprimait son intention de commettre une attaque plus sanguinaire que celle de Columbine. Il s'agit, rappelons-le, d'un attentat perpétré en milieu scolaire le 20 avril 1999 à l'école secondaire Columbine (Columbine High School) au Colorado.

Des médias français ont justifié le penchant terroriste de cet homme par son passé scolaire marqué par le harcèlement et les agressions sexuelles répétitives dont il était victime.

Surnommé "Simon", par le quotidien français précité, le terroriste présumé avait même établi une liste de trente élèves dont il espérait se venger.

A noter que cette affaire, présentée comme un "simple fait divers" par certains médias français, a suscité beaucoup de remous sur la toile.

Certains activistes ont mis en garde contre la radicalisation des jeunes par l'extrême droite et son recours récurrent à la violence. Tandis que d'autres ont dénoncé le traitement médiatique impartial de ce genre d'affaires, qui banalise le racisme et l’islamophobie ce qui fomente les "radicalisés" à commettre des horreurs.



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