AA / Istanbul / Adama Bamba

Douze supporters du Paris Saint-Germain (PSG) seront présentés à la justice lundi après avoir allumé des fumigènes et tiré des feux d’artifice samedi soir à proximité de la Tour Eiffel, lors d’un rassemblement improvisé visant à célébrer les six titres remportés par le club en 2025, selon des informations rapportées par le média français BFMTV.

Selon le parquet de Paris, cité dimanche par la presse française, ces douze personnes, parmi les 40 interpellées, seront convoquées devant le délégué du procureur en vue du paiement d’une contribution citoyenne. La garde à vue a été levée pour 26 autres individus, qui ont expliqué être des supporters du PSG et avoir voulu marquer les succès du club cette année, dont la Ligue des champions, d’après une source policière.

Sur le réseau social américain X, les supporters du groupe « Virage Auteuil 1991 » ont diffusé une vidéo montrant la Tour Eiffel enveloppée d’un nuage rouge de fumigènes. Le parquet a indiqué que, sur les 38 majeurs arrêtés, 12 dont une femme, seront déférés, tandis que les autres ont été relâchés. Les autorités ont par ailleurs précisé qu’aucun fait de dégradation n’avait été constaté et que les personnes concernées étaient inconnues de la justice, à l’exception d’une d’entre elles pour des infractions routières.

La préfecture de police a expliqué que l’incident s’est produit samedi vers 20h50 (19h50 GMT), lorsque les caméras de vidéoprotection ont détecté l’usage simultané de fumigènes et de feux d’artifice place de Varsovie, sur l’esplanade du Trocadéro et sur le pont d’Iéna, dans les 7e et 16e arrondissements. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues et ont procédé aux 40 interpellations, saluées par le préfet de police Patrice Faure pour leur « réactivité » et leur « professionnalisme ».

Un précédent feu d’artifice non déclaré avait déjà été organisé le 12 décembre au Trocadéro, conduisant à l’ouverture d’une enquête pour mise en danger d’autrui et organisation d’un spectacle pyrotechnique sans autorisation. En novembre dernier, un autre rassemblement avec fumigènes avait été recensé sur plusieurs ponts de la Seine, impliquant cette fois des supporters du Wydad de Casablanca, rappelle la même source.