AA/Lyon/Youcef Taibi

La ville de Lyon, dans le Centre-est de la France, accueille depuis jeudi et jusqu'à demain, dimanche, la traditionnelle fête des lumières. De la place des terreaux à la Place Bellecour, de la rue de la République à la Gare St Paul et en passant par le Théâtre Gallo-Romain de Fourvière, pas moins de 45 sites ont étés exploités par de nombreux artistes.

Ces artistes mettent en œuvre leurs compétences en animation, en vidéo, en graphisme, en son, en jeu de construction et déconstruction.

Cette festivité qui attire Lyonnais et touristes depuis de nombreuses années espère poursuivre cette année avec 2 millions de spectateurs, soit autant que l’année 2016.

En 2016, la place des terreaux avaient comptés à elle seule 720 000 spectateurs.

Un prix « ville de Lyon » est née en 2016 pour décerner aux photos artistiques ou insolites prises par les spectateurs et publiés sur Instagram.

Pour parler des origines, le 8 septembre 1643, l’équivalent des conseillers municipaux de l’époque montèrent à Fourvière pour demander à la Vierge Marie de protéger la ville de la peste qui ravage le sud de la France. Leur vœu fut exhaussé et la ville épargnée. Et tous les 8 septembre un pèlerinage est toujours effectué.

Puis au 19ème siècle, les autorités religieuses avaient lancés un concours avec une inauguration le 8 septembre 1852.

La crue du Saône avait cependant contraint à la repousser au 8 décembre. Ce jour-là encore, le mauvais temps avait conduit les Lyonnais à placer des bougies devant leur fenêtre et lorsque la nuit fût tombée, toute la ville était illuminée. Les autorités firent de même pour illuminer la chapelle Fourvière et ce soir-là, ce fût le début d’une fête.

Depuis 1999, cette fête se poursuit sur 4 jours, en illuminant les sites patrimoniaux et met en avant la beauté de la ville pour attirer des millions de visiteurs,