France/gilets jaunes: Castaner dénonce l’ultra-droite
-Le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, s'exprimait samedi en conférence de presse.

France
AA/France/Fawzia Azzouz
Le ministre français de l'Intérieur, Christophe Castaner, à dénoncé samedi lors d’un point presse à la mi-journée, les « violences » vraisemblablement menées par « l’ultra-droite » lors de la manifestation des gilets-jaunes et qui sont toujours en cours sur les Champs-Élysées à Paris.
Selon Christophe Castaner, ils seraient « 23000 manifestants » au niveau national dont « 8000 à Paris ». Parmi les parisiens, 5000 « gilets jaunes » sont mobilisés sur le secteur des Champs-Élysées à Paris.
« On assiste à un affaiblissement de la mobilisation » a annoncé Christophe Castaner avant de dénoncer les violences qui sont toujours en cours dans la capitale française.
Il a ensuite dénoncé le fait que « l’ultra-droite s’est mobilisée et est en train de vouloir dresser des barricades » avant d’ajouter que « nos forces de sécurité avaient parfaitement anticipé cette situation ».
Le ministre de l’Intérieur a notamment indiqué que les forces de l’ordre étaient déterminées à « repousser les assaillants (...), les séditieux ».
Il a ensuite ciblé la présidente du Rassemblement National en indiquant que certains « ont répondu à l’appel de Marine Le Pen et veulent s’en prendre aux institutions ».
Cette dernière a rapidement dénoncé à l’antenne de BFMTV « l’utilisation minable et politicienne de ces faits pour réhabiliter le gouvernement ».
Les policiers et gendarmes présents sur les Champs-Élysées tentent de repousser les manifestants en faisant usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour les empêcher d’accéder à une zone qui leur est interdite en raison de sa proximité avec certains lieux de pouvoir (Elysée et Matignon).
Le mouvement a déjà été émaillé d’incidents qui ont fait deux morts, 620 civils et 136 membres des forces de l’ordre ont été blessées, 879 personnes interpellées et 693 placées en garde à vue.
Le mouvement des gilets jaunes s’est constitué sur les réseaux sociaux de manière spontanée et vise la politique macroniste en protestation de l’augmentation des prix du carburant.