AA / Nice / Feïza Ben Mohamed

Le procès, en appel, de l’ancien président français Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion, s’est ouvert mercredi à Paris, comme l’ont rapporté les médias locaux.

Condamné fin 2021 à un an de prison ferme en première instance (peine aménagée avec surveillance électronique), il comparaît jusqu’au 8 décembre aux côtés de 12 autres prévenus.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2012 est, en effet, soupçonné d’avoir usé de procédés frauduleux pour masquer le dépassement du plafond des frais de campagne autorisés, en usant notamment de fausses factures de la part de la société « Bygmalion ».

La justice lui reproche notamment d’avoir dépassé le montant maximal des dépenses en atteignant 42,8 millions d’euros contre les 22,5 millions autorisés par la loi.

Cette affaire n’est pas la première qui embarrasse Nicolas Sarkozy puisque l’ex-chef de l’Etat a été condamné en mai dernier à 3 ans de prison dans l’affaire dite « des écoutes ».

Le PNF (parquet national financier) a également requis son renvoi en procès dans l’affaire du financement libyen présumé de sa campagne de 2007.

Il pourrait être jugé pour des chefs d’association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale, recel de détournement de fonds publics et corruption.