Erbil : Nous ne voulons pas que le PKK utilise notre territoire pour menacer nos voisins
Le porte-parole du gouvernement régional kurde dans le Nord de l'Irak, Safin Dizi, a déclaré que toute force, menaçant la sécurité et la stabilité du district et des pays voisins, est inacceptable.

Arbil
AA/Erbil (Irak)/Arif Yusuf
Le gouvernement du District kurde dans le Nord de l'Irak a indiqué, lundi, qu'il ne veut pas que l'organisation terroriste PKK utilise les territoires du district en tant que base pour menacer les pays voisins.
C'est ce qui ressort des déclarations du porte-parole du gouvernement, Sefin Dizayi, à Anadolu, commentant de fausses déclarations de la part du gouvernement fédéral concernant la lutte de la Turquie contre l'organisation terroriste dans le Nord de l'Irak.
Dimanche, le ministère turc des Affaires étrangères a condamné des déclarations faites par Bagdad sur la base d'allégations de pertes civiles lors des opérations menées par la Turquie contre PKK dans le Nord du pays.
En réponse, le ministère turc des Affaires étrangères a indiqué que les déclarations des autorités du gouvernement kurde dans le Nord de l'Irak ont tenu l'organisation terroriste PKK pour responsable de l'opération menée dans les régions du District, tandis que la déclaration du gouvernement fédéral à Bagdad n'a même pas mentionné le PKK.
Dizayi a ajouté que "le PKK représente une source d'inquiétude pour toutes les parties du gouvernement kurde, et qu'elle tente malheureusement de dissimuler ses actions sous différents noms".
Il a souligné que "toute force menaçant la sécurité et la stabilité du district kurde et des pays voisins est inacceptable et n'a aucune place dans le district".
Il a noté que "la présence de PKK est devenue une cause de guerre et de préjudice pour les habitants de la région et constitue un obstacle à la reconstruction de plusieurs villages dans les zones frontalières."
Dans le même ordre d'idées, Dizayi a qualifié la rencontre du président du District, Netchirvan Barzani, avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le 21 juin dernier à Istanbul, de "très fructueuse".
"Ce fut une réunion cruciale non seulement sur le plan politique, mais également pour le développement des relations économiques avec l'Irak et l'augmentation du volume d'échanges commerciaux", a-t-il déclaré.