Monde
Canada : Erin O’toole, nouveau chef du Parti conservateur
Erin O’toole, 47 ans, succède à Andrew Scheer, à la tête du principal parti d’opposition du pays, qui compte 121 sièges à la chambre des communes.
Lassaad Ben Ahmed |
24.08.2020 - Mıse À Jour : 24.08.2020
Canada
AA / Montréal / Hatem Kattou
Erin O’toole a été élu, à l’issue de trois tours de scrutin, au poste de nouveau chef du Parti Conservateur du Canada, après avoir obtenu plus de 19 mille voix exprimées, a-t-on appris, dans la nuit de dimanche à lundi.
Cette élection a été marquée par des ratages au niveau du dépouillement et du comptage des voix, ce qui a provoqué un grand retard, en raison de « problèmes techniques », dans l’annonce des résultats.
Prévue initialement à 18h00 (heure de Montréal), l’annonce n’a été faite que tard dans la nuit de dimanche à lundi, soit en accusant un retard de 6 heures 30 environ.
Les organisateurs des élections à la chefferie du Parti Conservateur ont indiqué, dimanche en fin d’après-midi, sur la page « Facebook » du parti que « Quelques milliers de bulletins de vote ont été malencontreusement déchirés par des machines les comptabilisant, ce qui oblige le personnel à réécrire à la main les choix de ces bulletins détériorés ».
« Le décompte des votes a pris plus de temps que prévu en raison de la participation record des électeurs et des règlements en lien avec la COVID-19 », ont tenté de justifié les organisateurs.
O’tolle a obtenu, à l’issue du troisième tour, 19.271 voix, contre 14.528 pour Peter Mackay ; Leslyn Lewis et Derek Sloan, les deux autres candidats en lice, ayant été éliminés respectivement au 2ème et au 1er tour de ce scrutin interne.
Ainsi, Erin O’toole succède à Andrew Scheer, qui a démissionné à la suite de la défaite du Parti Conservateur en octobre dernier aux élections fédérales, durant lesquelles le parti n’a remporté que 121 sièges sur les 338 que compte la chambre des communes du parlement canadien, contre 157 pour le Parti libéral, conduit par l’actuel Premier ministre, Justin Trudeau.
Malgré ce revers, le Parti Conservateur demeure la principale force d’opposition, suivi de loin du Bloc Québécois (32 députés) et le Nouveau Parti Démocratique (NPD, 24 sièges).
Né, en 1973 , à Montréal, O’toole a grandi en Ontario, où il a été élu député dans la circonscription de Durham depuis 2012. Auparavant, il avait occupé le poste de ministre des Anciens combattants pendant une courte période en 2015, dans le gouvernement Harper.
Membre de l’Aviation royale canadienne, le nouveau chef du parti conservateur avait quitté l’armée pour étudier le droit et s’engager dans la politique.
Notons que O’toole avait échoué lors d’une première tentative dans la course à la chefferie du parti conservateur, lorsqu’il a été classé troisième en 2017.
Lors de sa campane électorale, il a présenté un document de 50 pages contenant des propositions et des engagements dans 20 domaines, s’agissant notamment, de la création d’une « Commission royale sur la pandémie » [Covid-19], de la criminalisation du blocage des chemins de fer ou des ports, de l’octroi de plus d'autonomie au Québec, et de la négociation d’un accord de libre-échange avec d'autres membres du Commonwealth. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
Erin O’toole a été élu, à l’issue de trois tours de scrutin, au poste de nouveau chef du Parti Conservateur du Canada, après avoir obtenu plus de 19 mille voix exprimées, a-t-on appris, dans la nuit de dimanche à lundi.
Cette élection a été marquée par des ratages au niveau du dépouillement et du comptage des voix, ce qui a provoqué un grand retard, en raison de « problèmes techniques », dans l’annonce des résultats.
Prévue initialement à 18h00 (heure de Montréal), l’annonce n’a été faite que tard dans la nuit de dimanche à lundi, soit en accusant un retard de 6 heures 30 environ.
Les organisateurs des élections à la chefferie du Parti Conservateur ont indiqué, dimanche en fin d’après-midi, sur la page « Facebook » du parti que « Quelques milliers de bulletins de vote ont été malencontreusement déchirés par des machines les comptabilisant, ce qui oblige le personnel à réécrire à la main les choix de ces bulletins détériorés ».
« Le décompte des votes a pris plus de temps que prévu en raison de la participation record des électeurs et des règlements en lien avec la COVID-19 », ont tenté de justifié les organisateurs.
O’tolle a obtenu, à l’issue du troisième tour, 19.271 voix, contre 14.528 pour Peter Mackay ; Leslyn Lewis et Derek Sloan, les deux autres candidats en lice, ayant été éliminés respectivement au 2ème et au 1er tour de ce scrutin interne.
Ainsi, Erin O’toole succède à Andrew Scheer, qui a démissionné à la suite de la défaite du Parti Conservateur en octobre dernier aux élections fédérales, durant lesquelles le parti n’a remporté que 121 sièges sur les 338 que compte la chambre des communes du parlement canadien, contre 157 pour le Parti libéral, conduit par l’actuel Premier ministre, Justin Trudeau.
Malgré ce revers, le Parti Conservateur demeure la principale force d’opposition, suivi de loin du Bloc Québécois (32 députés) et le Nouveau Parti Démocratique (NPD, 24 sièges).
Né, en 1973 , à Montréal, O’toole a grandi en Ontario, où il a été élu député dans la circonscription de Durham depuis 2012. Auparavant, il avait occupé le poste de ministre des Anciens combattants pendant une courte période en 2015, dans le gouvernement Harper.
Membre de l’Aviation royale canadienne, le nouveau chef du parti conservateur avait quitté l’armée pour étudier le droit et s’engager dans la politique.
Notons que O’toole avait échoué lors d’une première tentative dans la course à la chefferie du parti conservateur, lorsqu’il a été classé troisième en 2017.
Lors de sa campane électorale, il a présenté un document de 50 pages contenant des propositions et des engagements dans 20 domaines, s’agissant notamment, de la création d’une « Commission royale sur la pandémie » [Covid-19], de la criminalisation du blocage des chemins de fer ou des ports, de l’octroi de plus d'autonomie au Québec, et de la négociation d’un accord de libre-échange avec d'autres membres du Commonwealth. Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
