Bangladesh : "Le Myanmar est la cause de la crise des Rohingyas et la solution est entre ses mains"
-Une position exprimée par la Première ministre du Bangladesh Sheikh Hasina Wajed devant la 75ème Assemblée générale de l'ONU

Washington
AA / New York
La Première ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina Wajed, a souligné, samedi, que le Myanmar, qui a créé la crise des réfugiés Rohingya, se doit d'identifier une solution sur son territoire.
Wajed s'exprimait devant la 75ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, qui se tient au siège de l'organisation à New York aux Etats-Unis.
Elle a indiqué que les « pires formes de génocide et de crimes contre l'Humanité, dont a souffert notre nation, dans notre lutte pour l'Indépendance, nous a poussé à soutenir la cause des Rohingyas et à offrir un abri provisoire à plus de 1,1 millions de réfugiés contraints au départ parmi les citoyens du Myanmar».
Et Sheikh Hasina de poursuivre : « Plus de trois ans se sont écoulés depuis et, malheureusement, personne parmi les réfugiés du Myanmar n'a pu retourner dans son pays. Le problème a été créé au Myanmar et la solution doit y être trouvée ».
Elle a appelé la Communauté internationale à accomplir un rôle plus efficace pour résoudre la crise des réfugiés Rohingyas.
Des centaines de milliers de personnes de la minorité musulmane Rohingya vivent, actuellement, dans des camps dans des conditions déplorables à Cox's Bazar au Bangladesh. Plus de 740 mille parmi ces réfugiés auraient fui le Myanmar depuis le mois d'août 2017.
Depuis cette date, les forces armées du Myanmar et des milices bouddhistes mènent une campagne militaire et commettent des massacres sauvages contre la minorité musulmane dans l'Etat de l’Arakan (ouest).
Les crimes perpétués depuis ont fait des milliers de morts, parmi les Rohingyas, selon des sources locales et internationales concordantes, de même qu'ils ont contraint près d'un million de personnes à se réfugier au Bangladesh voisin, selon les Nations Unies.
Le gouvernement du Myanmar considère les Rohingyas comme des « migrants illégaux » en provenance du Bangladesh, tandis que l’ONU les classe comme la minorité la plus persécutée au monde.
*Traduit de l'arabe par Hatem Kattou
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