AA / Betül Yılmaz

L'Iran a déclaré mercredi que ses ventes de pétrole ne seraient pas restreintes si les sanctions de l'ONU étaient rétablies dans le cadre du mécanisme dit de « snapback ».

Le ministre du Pétrole, Mohsen Paknejad, a déclaré que le mécanisme de « snapback » « ne traite pas directement des ventes de pétrole, mais plutôt de questions dans d'autres domaines tels que le commerce, la finance, les ventes et le transport maritime ».

« Les ventes de pétrole se poursuivent et nous n'avons aucun problème », a-t-il déclaré en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, selon l'agence de presse officielle IRNA.

« Il est naturel que si nous sommes confrontés à une situation qui nécessite la prise de mesures, les dispositions nécessaires seront prises », a déclaré le ministre.

Les signataires européens de l'accord nucléaire de 2015 – le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne – ont déclenché le mécanisme de rétablissement des sanctions en vertu de la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies le 28 août, après que l'Iran a cessé de coopérer avec l'agence de surveillance nucléaire de l'ONU, invoquant une position partiale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à son égard.

L'Iran a dénoncé la décision européenne comme étant sans fondement juridique et motivée par des considérations politiques.

Les tensions se sont intensifiées concernant le programme nucléaire iranien après qu'Israël a lancé une attaque surprise contre Téhéran le 13 juin, visant des sites militaires, nucléaires et civils ainsi que des commandants militaires de haut rang et des scientifiques nucléaires.

Téhéran a lancé des frappes de représailles à l'aide de missiles et de drones, tandis que les États-Unis ont bombardé trois sites nucléaires iraniens. Le conflit, qui a duré 12 jours, a pris fin grâce à un cessez-le-feu parrainé par les États-Unis qui est entré en vigueur le 24 juin.

* Traduit de l'anglais par Serap Dogansoy