
Kinshasa
AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa
La situation liée à l’épidémie de choléra est "stable et maîtrisée", s’est réjouie d’annoncer l’autorité sanitaire de la République démocratique du Congo, jeudi, suite à deux semaines «sans décès» dans la Capitale, Kinshasa.
"Vu la promiscuité des habitations, cela relève de l’exploit. Cela prouve l’efficacité des actions menées sur le terrain", a déclaré dans un communiqué le professeur Didier Bompangue, chef de la structure mise en place par le gouvernement pour combattre le cholera (PNECHOL-MD).
Mégapole de quelque douze millions d’habitants, Kinshasa est confrontée à une épidémie de choléra depuis 2017. La maladie a déjà touché 826 personnes, tuant trente-deux d’entre-elles depuis fin novembre dernier, selon le dernier bilan officiel.
La capitale congolaise n’est pas une zone endémique de choléra, toutes les épidémies de choléra que la ville a connues provenaient de cas importés des provinces avoisinantes, d’après le ministère de la Santé publique.
Début Janvier, l'augmentation des cas de choléra a été favorisée par des inondations à la suite de fortes pluies qui avaient fait 48 morts en quatre jours.
Par ailleurs, l’accumulation des déchets combinée à de fortes pluies reste un facteur favorable à l’augmentation de risque de propagation de l’épidémie, a noté l’autorité sanitaire dans son communiqué.
Le choléra se transmet par une bactérie qui s'attrape par "l'ingestion d'aliments ou d'eau contaminée", selon l'OMS. Il se manifeste par des diarrhées et une forte déshydratation pouvant mener à une mort rapide.
En 2017, la RDC a connu une de ses pires épidémies de choléra depuis des dizaines d'années.
Au moins 1 132 personnes ont été tuées par la maladie et plus de 53 600 cas suspects ont été recensés, selon un dernier bilan officiel.
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