Afrique

Mali : Barrick met fin à ses différends avec Bamako, les employés détenus seront libérés

- C'est ce qui ressort d'un communiqué de la société minière canadienne consulté par Anadolu

Amarana Malga  | 24.11.2025 - Mıse À Jour : 24.11.2025
Mali : Barrick met fin à ses différends avec Bamako, les employés détenus seront libérés

Provence-Alpes-Cote d Azur

AA/Bamako/Amarana Maiga

Le géant minier Barrick Mining Corporation a annoncé lundi dans un communiqué, avoir conclu un accord global avec le gouvernement malien mettant fin à l’ensemble des différends relatifs aux mines de Loulo et de Gounkoto.

Selon Barrick, toutes les accusations visant la société, ses filiales et ses employés seront abandonnées. Les autorités maliennes ont également accepté d'engager les procédures nécessaires pour la libération des quatre employés de Barrick actuellement détenus.

L’accord prévoit aussi la levée de l’administration provisoire imposée sur le complexe minier de Loulo-Gounkoto, dont le contrôle opérationnel sera rétrocédé à la compagnie. Cet arrangement « ouvre la voie à une relation constructive » entre les deux parties, souligne la société.

Dans le même temps, Barrick a confirmé que ses filiales retireront les procédures d’arbitrage en cours devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

Barrick Mining Corporation, l’un des plus grands producteurs d’or au monde, opère dans 18 pays sur cinq continents et détient plusieurs mines aurifères et cuprifères de classe mondiale.

Pour rappel en juin 2025, le tribunal de commerce de Bamako avait ordonné une administration provisoire de l’État pendant six mois pour diriger les mines d’or de Loulo S.A. et de Gounkoto S.A. Cette décision est intervenue suite à un conflit opposant l’État malien à la société canadienne Barrick Gold, qui détient 80 % du complexe minier. Barrick Gold a exprimé son mécontentement et envisage de saisir le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).

Les services fiscaux maliens ont fermé les bureaux du groupe minier à Bamako en avril dernier, pour « non-paiement d’impôts ». Ce différend entre l’État malien et la société canadienne a débuté en septembre 2024 avec quatre cadres de la société minière canadienne et placés en détention à Bamako, au Mali dans le cadre d'une affaire de falsification et de dégradation de biens publics parmi lesquels Terry Holohan, directeur général de Resolute Mining Ltd.

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