Est de RDC : dix morts dans des affrontements entre groupes armés
- Un chef rebelle, 6 femmes et 3 enfants ont été tués dans ces affrontements.

Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa/ Pascal Mulegwa
Un chef rebelle et neuf civils ont été tués, dans la nuit de mardi à mercredi, dans des affrontements entre deux groupes armés rivaux à Masisi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), région constellée par une centaine de groupes armés congolais et étrangers.
Les affrontements ont éclaté lundi à 23h00 (heure locale / GMT+1) lorsque des miliciens de l'Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) ont attaqué le campement des Nduma defense of Congo / Rénové (NDCR / R) dans la localité de Kishonja, a indiqué la police congolaise dans un tweet, mercredi matin.
Dix personnes dont "un chef rebelle, le nommé Chocha de NDCR, 06 femmes avec 3 enfants" ont été tués par l'APCLS qui a aussi incendié le campement, selon la police.
Ces affrontements ont été confirmés à Anadolu par l'administrateur du territoire de Masisi dont relève la zone d'affrontements.
Cosmas Tangakolo, a dénoncé des affrontements récurrents entre groupes armés, au cours desquels les civils "innocents" sont victimes.
Début février, au moins 14 civils ont été tués au cours d’affrontements impliquant le NDCR et un groupe armé hutu dans le territoire de Masisi.
Joint par Anadolu, un porte-parole de l'APCLS a accusé l'armée congolaise et Kinshasa de "fournir les armes, munitions et renseignements" au NDCR pour "liquider des chefs des groupes armés" hostiles au Gouvernement.
Le porte-parole de l'armée dans la région, Major Guillaume Ndjike a rejeté ces accusations, affirmant que les affrontements entre groupes armés "sont généralement provoqués par des querelles et des intérêts" personnels.