AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa

Quatre personnes ont trouvé la mort dans la crash d'un avion jeudi dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), ont annoncé les autorités congolaises.

L'avion, un petit porteur de la Compagnie Agefreco (privée) assurait un vol entre Kalima dans la province du Maniema (Est) et Bukavu, capitale de la province voisine du Sud-Kivu, a indiqué à Anadolu, le gouverneur du Sud - Kivu, Théo Ngwabidje.

Les quatre personnes qui étaient à bord -deux membres d'équipage et deux passagers- sont toutes décédées, selon la même source.

L’appareil s’est écrasé « aux environs de 15h35 minutes, sept minutes avant l’heure d’atterrissage réglementaire mais on a perdu contact avec le pilote », a déclaré Walumuna Bwato, commandant de l’aéroport de Kavumu, à 30 kilomètres au Nord de la ville de Bukavu.

« Les enquêtes déjà ouvertes détermineront les causes de l’accident », a-t-il assuré.

Souvent meurtriers, les crashs d’avion sont fréquents au Congo – Kinshasa, pays qui dispose uniquement de 4 aéroports internationaux et de dizaines d’autres aux pistes délabrés dont certaines sont en terre battue.

Le dernier crash en date remonte au mois de novembre 2019. Un Dornier 228 de la compagnie « Busy Be Congo » qui exploite les lignes enclavées dans l’est de la RDC, s’était écrasé sur une avenue d’un quartier populaire de la ville de Goma (est) après avoir raté son décollage.

Une vingtaine de personnes avait péri dans le crash. Deux mois plus tôt, en octobre, un Antonov affrété par la présidence congolaise s’était écrasé au Sankuru, dans le centre du pays avec à bord deux pilotes ukrainiens, 4 proches collaborateurs du président Felix Tshisekedi et sa jeep blindée.

Les causes de l’accident n’ont jamais été dévoilées.

Les accidents sont généralement dus au mauvais temps, l’état des pistes et à l'état délabré des appareils, souvent interdits de vol en Europe ou en Amérique mais qui assurent le transport des personnes et des marchandises en Afrique.