AA – Istanbul

Le Secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross a entamé sa visite en Turquie, vendredi.

Arrivé à Istanbul, le Secrétaire participera d'abord à la réception organisée en son honneur au Consulat des États-Unis, dans la soirée.

Ross et sa délégation entameront les discussions avec les représentants des mondes des affaires turc et américain.

Il est prévu que la ministre turque du Commerce, Ruhsar Pekcan organise un dîner en l'honneur de Ross, samedi soir à Istanbul.

Ross devrait participer à la réunion du Conseil exécutif du Conseil d'affaires Turquie-États-Unis (TAIK) du Conseil des relations économiques extérieures (DEIK), pour évaluer la feuille de route préparée par les parties turque et américaine.

Prévoyant une visite touristique pour dimanche à Istanbul, Ross s'y rendra dans la capitale Ankara le lundi 9 septembre, où il s'entretiendra, selon le plan, avec le ministre turc du Trésor et des Finances, Berat Albayrak, puis la ministre Ruhsar Pekcan, pour être reçu, ensuite, par le Président turc, Recep Tayyip Erdogan, au Palais présidentiel.

La visite de Ross est d'une importance critique quant à la dynamisation des relations économiques bilatérales tendues depuis août 2018.

L'augmentation du volume commercial bilatéral à 100 milliards de dollars est le point principal de l'agenda.

Le président du Conseil d'exécutif du TAIK, Mehmet Ali Yalcindag a déclaré, à l'Agence Anadolu, que "cette visite est très importante pour la partie américaine", précisant que la Turquie, grâce à sa production de bonne qualité à des coûts faibles, pourrait augmenter le volume de ses exportations vers les États-Unis, dans plusieurs secteurs.

Les hauts dirigeants des entreprises ayant réalisé des investissements en Turquie, s'étaient réunis avant la visite de Ross, pour discuter des moyens d'atteindre l'objectif de 100 milliards de dollars de commerce bilatéral.

Ces hauts dirigeants attendent l'organisation d'une Conférence d'Investissement de Turquie, avec la participation des représentants mondiaux à Istanbul, et la signature d'un accord préférentiel de commerce ou d'un accord de libre-échange.