AA / Damas / Mohammed Karabacak - Omer Kaparan

Le ministre syrien de l'énergie, Mohammed Bachir, a estimé qu'ils avaient signé l'un des accords les plus complets et les plus importants dans le secteur de l'énergie dans le pays jusqu'à présent.

Le ministre Bachir, a évalué, vendredi, l'accord de coopération stratégique de 7 milliards de dollars signé jeudi à Damas entre le ministère syrien de l'énergie et un consortium composé de Kalyon Holding et Cengiz Holding de Türkiye, UCC du Qatar et les sociétés Power International basées aux États-Unis.

"Dans le cadre de l'accord, quatre centrales électriques au gaz naturel et une centrale solaire seront construites. Ces projets nous permettront d'atteindre une capacité de production totale de 5 000 mégawatts", a-t-il d'abord expliqué.

- "Nous aurons une capacité de production totale de 5 000 mégawatts"

Le ministre syrien a estimé que cet accord marquait le début du processus d'investissement en Syrie et annonçait une amélioration radicale de l'approvisionnement en énergie.

Selon lui, ces investissements amélioreront la qualité du service, créeront des opportunités d'emploi et contribueront au développement économique et social en général.

"L'accord comprendra l'établissement de quatre centrales électriques au gaz naturel et d'une centrale solaire. Nous aurons une capacité de production totale de 5 000 mégawatts", a-t-il indiqué.

Bachir a particulièrement souligné l'importance de la levée des sanctions qui avaient été imposées contre son pays.

Il a rappelé que les sanctions internationales imposées à la Syrie pendant de nombreuses années ont dissuadé de nombreux investisseurs.

"De nombreuses entreprises souhaitaient investir dans différents secteurs, mais le plus grand obstacle devant elles était les sanctions. Avec la levée des sanctions, les investisseurs prennent des mesures plus audacieuses", a-t-il affirmé.

Il a estimé que l'accord signé est l'exemple le plus concret de ce processus et que les projets à réaliser en partenariat avec une société américaine, deux sociétés turques et une société qatarie constituent un message important de confiance dans l'investissement en Syrie.

- "L'accord est un appel ouvert à tous les secteurs"

En ce qui concerne la coopération avec la Türkiye et la Jordanie dans le domaine de l'énergie, Bachir a déclaré que les travaux se poursuivent en matière d'approvisionnement en gaz naturel.

"Nous travaillons à la mise en service d'une nouvelle ligne de connexion électrique de 400 kilovolts avec la Türkiye et la Jordanie. Notre objectif est de parvenir à une augmentation significative de l'approvisionnement et du temps d'utilisation au cours des premiers mois de l'année prochaine".

Bachir a indiqué que la quantité d'électricité atteignant les foyers syriens est actuellement d'environ 1 500 mégawatts, et que l'électricité ne peut être fournie en moyenne que pendant 3 à 4 heures par jour.

Le ministre a affirmé qu'avec ces mesures, les conditions de vie, les indicateurs sociaux et économiques et les données dans le domaine du développement s'amélioreront concrètement en Syrie.

"Au cours des deux ou trois premiers mois de l'année prochaine, une augmentation significative sera réalisée dans la fourniture et l'utilisation de l'électricité", a-t-il dit.

Pour conclure, Bachir a défendu que la Syrie est un pays qui offre des opportunités d'investissement grâce à la levée des sanctions.

"Cet accord est un appel ouvert à tous les secteurs. La Syrie est désormais un pays prêt pour l'investissement. Les opportunités sont énormes, les entreprises ont commencé à faire la queue."

* Traduit du turc par Tuncay Çakmak