Türkİye, Économie

«Le FMI prévoit une croissance économique de 4,2% pour la Turquie en 2018»

- Pour 2019, le FMI prévoit un taux de croissance de 3,9%, selon le vice-directeur du département de recherche, Gian Maria Milesi-Ferretti

Gülbin Yıldırım  | 19.07.2018 - Mıse À Jour : 19.07.2018
«Le FMI prévoit une croissance économique de 4,2% pour la Turquie en 2018»

Washington DC

AA - Washington

Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit un taux de croissance de 4,2% pour la Turquie, en 2018, a déclaré Gian Maria Milesi-Ferretti, vice-directeur du département de recherche du FMI.

Milesi-Ferretti a fait part de ses observations à l’Agence Anadolu (AA), à la suite de l’actualisation du rapport relatif aux perspectives économiques mondiales.

«Cette année, nous prévoyons pour la Turquie un taux de croissance à hauteur de 4,2% et de 3,9% pour l'année prochaine», a précisé Milesi-Ferretti, indiquant qu’il serait naturel pour l'économie turque de ralentir après 7,4% de croissance suite à l'appui politique de l'année dernière.

Si le rapport relatif aux perspectives économiques mondiales, publié lundi par le FMI, indiquait la prévision de croissance de cette année, le rapport ne mentionnait aucune prévision relative aux attentes de l’an prochain.

Dans un précédent rapport publié en avril, les prévisions de croissance pour la Turquie courant 2018-2019 étaient respectivement de 4,4% et 4%.

Milesi-Ferretti a expliqué que les changements mondiaux, les tensions commerciales, l'augmentation des prix du pétrole et la perte de valeur de la livre turque sont autant de facteurs à l’origine de la baisse des attentes de croissance de la Turquie.

Ce dernier a ajouté que l’équilibrage de la croissance aux environs de 4% permettrait de réduire l'inflation.

«La performance de croissance de la Turquie supérieure à 7% a bien sûr été colossale, mais de nombreux signes de surchauffe sont apparus, a-t-il précisé. Le déficit actuel s’est creusé davantage et l'inflation a augmenté.»

Selon lui, le ralentissement d’une croissance non durable est prévisible.

«Dans un environnement où la perception à l’égard des marchés émergents devient négative, une croissance aux alentours de 4% est une bonne performance», a-t-il noté.

Enfin, le vice-directeur du département de recherche du FMI a ajouté que la réduction de la fragilité, comme le déficit actuel et l'inflation élevée, est importante au cours de l’équilibrage de la croissance.


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