AA/Diyarbakir

Les mères de Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, maintiennent résolument leur sit-in devant le siège du Parti démocratique des peuples (HDP) afin de retrouver leurs enfants enlevés et embrigadés dans les montagnes par les terroristes du PKK.

Les mères protestataires ont tenu le HDP pour responsable de l'enlèvement de leurs enfants et de leur embrigadement par l'organisation terroriste PKK.

Lancé depuis le 3 septembre 2019, le sit-in des mères de Diyarbakir est entré, ce dimanche, dans sa 454e journée. Elles imputent l'entière responsabilité de l'enlèvement de leurs fils et de leur embrigadement dans les bastions du PKK au Parti démocratique des peuples (HDP).

Khadija Ay, une des mères protestataires, a déclaré que son fils Mohamad avait été kidnappé par l'organisation séparatiste il y a 5 ans, par l'intermédiaire du Parti démocratique populaire.

Elle a ajouté que son fils souffre d'une maladie qui nécessite un suivi médical régulier, et qu'elle a perdu le contact avec lui alors qu'il était au travail.

À son tour, «Shawkat Bingol», un des parents sit-inneurs, a déclaré que son fils «Tuncay», avait disparu à l'âge de 14 ans, il y a 6 ans, dénonçant les agissements de l'organisation séparatiste qui enlève des enfants à leurs familles

Il a ajouté que l'organisation enlève leurs fils et filles aux familles, pour les envoyer à la mort dans les montagnes.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan ainsi que des ministres, des politiciens, des artistes, des journalistes, des écrivains, des athlètes, des organisations civiques, des religieux, ont, dans un élan de solidarité et d'appui, exprimé leur soutien à ces mères de famille.

Le sit-in a également été soutenu par le député européen Thomas Zychowski, des ambassadeurs à Ankara, qui ont rendu visite aux protestataires à Diyarbakir et par «l'Association des mères de Srebrenica» en Bosnie-Herzégovine, .

*Traduit de l'arabe par Wejden Jlassi