Turquie : Les massacres, d'une cruauté inoubliable, perpétrés par des Arméniens
- Le puits "Uzun Huseyin", creusé dans le village de Hakmehmet, où 83 personnes ont été jetées, mortes ou vivantes, révèle les atrocités perpétrées par les Arméniens dans la région du nord-est de la Turquie

Ankara
AA - Igdir (Turquie) - Huseyin Yildiz
Le puit, d'environ 13 mètres de profondeur, est situé sur le terrain qui appartenait à Hüseyin Duman, surnommé "Uzun Hüseyin" (Hüseyin le Long, ou le Grand) dans le village de Hakmehmet, dans le nord-est de la Turquie.
Selon des sources historiques et des récits de la population locale, des milliers d'Arméniens venus dans la région en 1919 ont rassemblé sur la place, les hommes de toutes les familles vivant dans le village.
Les gangs arméniens, qui ont attaché les mains des personnes rassemblées sur la place, ont tué certaines d'entre elles par diverses tortures, allant même jusqu'à jeter dans le puits, quelques-uns de leurs prisonniers encore vivants.
Hüseyin Duman, qui a été jeté dans le puits lors du massacre perpétré par ces Arméniens, et a réussi à s'en échapper vivant, à permis que les événements qui se sont produits ce jour-là fussent portés à la connaissance du monde.
- Les familles des personnes assassinées ne peuvent pas oublier la persécution
Le fils d'Uzun Hüseyin, Felemez Duman (77 ans), a relaté au correspondant de l'Agence Anadolu (AA) les violences infligées à son père et d'autres villageois par ces Arméniens.
Duman, qui vit toujours dans sa maison adjacente au charnier, a déclaré: "Mon père nous expliquait que les Arméniens avaient encerclé le village, attaqué les maisons de tous les villageois, et rassemblé tous les hommes dans la mosquée, attachant les mains des notables".
"Mon père dit aux autres [prisonniers]: "Fuyons d'ici". Ils pensent à ce que subiraient nos proches, nos familles qui sont ici. Mon père parvient à s'échapper, quelques coups de feu sont tirés, sans pourtant réussir à le toucher", rapporte Duman.
Expliquant que son père s'est caché dans un grenier à foin, n'ayant pas pu sortir du village à cause des gardes arméniens dans les parages, Duman continue ainsi de décrire les faits:
"Ils amènent au puits près du grenier à foin, les hommes qu'ils ont attachés, et un par un, ils les jettent dans le puits; ils jettent certains d'entre eux la tête en bas [les tenant par les pieds, ndlr] et leur tirent des coups de feu . Enfin, ils les recouvrent de pierres.
"Ma mère racontait : "nous nous sommes enfuis, nous avons réussi à nous échapper, nous sommes allés en Iran, et quand nous sommes revenus dans notre village après un long moment, du sang coulait toujours du puits", a déclaré Duman.
- "Il n'y a pas de massacre chez les musulmans"
Duman a expliqué que le puits est venu à l'ordre du jour du monde après un certain temps et que des travaux d'excavation y ont été effectués.
"Ils sont venus, ils ont creusé ici, après avoir creusé 12-13 mètres, les crânes ont commencé à sortir. Il a été déterminé que certains d'entre eux ont été tués par des épées et d'autres en leur coupant la tête.
"Les Arméniens disent maintenant qu'ils ont été massacrés, ouvrons les archives et portons les à la connaissance de l'opinion publique mondiale."
"Nous n'avons pas massacré, il n'y a pas de massacre chez les musulmans."
"Si la Turquie a fait des massacres, les Arméniens d'Istanbul vivent dans les meilleurs endroits, comment sont-ils restés là-bas; il y a [encore des] églises, font encore des messes, il y a des écoles, des hôpitaux là-bas. Même si vous dites cela à un enfant, il ne le croira pas", a noté Duman.
- Le massacre a eu lieu le jour de l'Aïd al-Adha
Aziz Güneş (67 ans), le petit-fils de Behman Güneş, qui était l'un des notables de la région assassinés par les Arméniens, a relaté ce que son père lui avait expliqué.
Déclarant que le massacre a eu lieu le jour de l'Aïd al-Adha et que son père avait 9 à 10 ans au moment du massacre, Güneş a ainsi rapporté les propos de son père :
"Les Arméniens ont fait une descente dans le village, ma mère m'a emmené dans la cave et m'a dit de ne pas partir [d'ici]. Ils ont rassemblé les éminents, dont mon grand-père, Behman, et les ont flanqués dans la grange, puis ont apporté des cordes et attaché 45 à 50 personnes, et les ont emmenés sur la place du village."
Les Arméniens ont demandé à Behman: "C'est quel jour aujourd'hui?", et il a répondu «Aïd al-Adha» [fête religieuse de l'Islam, ndlr]. [Puis] ils disent «Vous, musulmans, vous sacrifiez des béliers» et ils ont décapité mon oncle âgé de 18 ans devant les yeux de mon grand-père, puis ils les ont tous jetés dans le puits et les ont criblé de balles avec des fusils", rapporte Güneş.
- "Bien que ce fut les Turcs qui ont subi un génocide, ceux qui ont été accusés ont été les Turcs"
İlteriş Kağan Taşkınsu, le président de l'Association Turquie-Azerbaïdjan (TÜRKAZDER), qui a mené des études dans la région sur le génocide mené par les Arméniens, déplore la propagande des Arméniens, répétée tous les mois d'avril.
Rappelant qu'il n'y a aucune véracité historique de cette propagande soutenue par l'Occident, Taşkınsu a déclaré :
"Quand on regarde l'histoire, il y a un génocide perpétré, et les Arméniens ont perpétré ce génocide contre les Turcs. Des Arméniens ont perpétré des massacres brutaux contre des Turcs à Iğdır, Ağrı, Van, Erzurum et Kars [nord-est de la Turquie, ndlr].
"Les preuves en sont des charniers mis au jour lors de fouilles scientifiques dans la région il y a des années. La Turquie est accusée par l'Arménie avec des thèses dépourvues de toute véracité."
"Ce sont les Turcs qui ont subi le génocide à Iğdır en 1919 et à Khodjaly [Haut-Karabagh azerbaïdjanais, ndlr] en 1992, et ceux qui ont commis le génocide étaient des Arméniens."
"Malheureusement, il y a une contradiction dans l'opinion publique occidentale. Bien que ce fut les Turcs qui ont subi un génocide, ceux qui ont été accusés ont été les Turcs", a déploré Taşkınsu.
- Le puits où l'atrocité s'est produite a été repéré en 1999
Dans le village de Hakmehmet, qui n'est qu'un des nombreux endroits où des Arméniens ont perpétré des massacrés dans la région, des charniers ont été découverts lors des fouilles de 1999, et les tortures auxquelles les Turcs ont été exposés ont ainsi été portés à la lumière du jour.
Dans l'enquête menée par le Centre de recherche d'Atatürk dans la fosse commune, un grand nombre de cartouches de balles a été retrouvé; il a donc été déterminé que les tués ont été criblés de balles après avoir été jetés dans le puits d'eau.
Dans ces recherches, il a été constaté que les Turcs ont été jetés dans ce puits puis recouverts de pierres afin d'empêcher la sortie d'éventuels rescapés, puis un buffle d'eau apporté du village a été tué, et jeté sur les pierres.
En outre, des morceaux de bois brûlés, des pierres, du verre, des articles ménagers, des clés et des squelettes, ont été retrouvés dans la fosse commune.
Un mémorial a été construit sur la fosse commune contenant des squelettes déterminés comme appartenant à des Turcs, et il a été nommé le "Cimetière des Martyrs du village de Hakmehmet".
La fosse commune, connue aujourd'hui sous le nom de "Puits Uzun Hüseyin", révèle la persécution perpétrée par des Arméniens dans la région.
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