Turquie: Les acteurs du putsch raté condamnés par la justice turque
- Grand nombre d’inculpés, qui ont pris part à la tentative de coup d’état perpétré le 15 juillet 2016 par l’organisation terroriste de Fethullah Gulen (FETO), ont rendu des comptes devant les juridictions turques.

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AA - Ankara
Grand nombre d’inculpés, qui ont pris part à la tentative de coup d’état perpétré le 15 juillet 2016 par l’organisation terroriste de Fethullah Gulen (FETO), ont rendu des comptes devant les juridictions turques.
Les accusés, arrêtés grâce aux opérations menées par les forces de l’ordre contre le FETO, qui s’est infiltré dans d’importantes institutions de la Turquie afin de réaliser un coup d’état, ont été remis à la justice et condamnés à différentes peines d’emprisonnement allant jusqu’à la perpétuité, sans possibilité de réduction de peine.
Alors que les institutions ont été nettoyées de milliers d’individus entretenant des liens étroits avec l’organisation, les accusés qui ont tenté d’assassiner le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui ont bombardé l’Assemblée nationale (TBMM) et qui ont ouvert le feu sur les citoyens turcs, que ce soit par armes à feu, avec des tanks ou encore des avions de chasse, ont été condamnés.
- L’équipe d’assaut condamnée à la perpétuité
Selon les informations compilées par l’Agence Anadolu (AA), quatre des 31 membres du procès relatif à la tentative d’assassinat du président et à la mort de deux policiers ont été condamnés à une peine d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine.
Le groupe était composé de membres des forces spéciales de l’équipe d’assaut (SAT) et des membres de l’équipe de recherche et de combat (MAK). Au total 47 personnes ont été inculpées.
Gokhan Sahin Sonmezates, ancien général de brigade et directeur de l’équipe d’assaut du président, a été condamné, par la 2ème Cour d’assises de Mugla (Sud-Ouest) à une peine de perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, pour "violation de la Constitution", "tentative d’assassinat du Président", et double "homicide volontaire au regard d’une fonction publique" et à 24 ans de prison pour "blessure intentionnelle" et pour "privation de la liberté des personnes qualifiées".
- Perpétuité pour le « Pacha de la conduite »
Suite à l’échec de la tentative d’assassinat, "l’imam de la base de Cigli" (Izmir, littoral ouest), Zekeriya Kuzu, ancien premier sergent major, qui se trouvait parmi l’équipe d’assaut avait pris la fuite dans une zone forestière.
Arrêté alors qu’il se cachait à l’intérieur d’une conduite il a été condamné à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, pour "violation de la Constitution", "assassinat du Président", et "double homicide volontaire au regard d’une fonction publique".
Ce dernier a également été condamné à 82,5 ans d’emprisonnement pour "offense au chef de l’Etat", "blessure intentionnelle qualifiée", "violation qualifiée de domicile", "privation de la liberté des personnes qualifiées" et "vol qualifié".
Le colonel de l’état major Ali Yazici, ancien chef de cabinet présidentiel chargé de découvrir l'emplacement du Président Recep Tayyip Erdogan et de transmettre l’information à l’équipe d’assaut, a également écopé d'une peine de réclusion à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine.
Toutefois, la Cour a abaissé la peine à 18 ans d’emprisonnement au motif que l'acte de Yazici était limité à la seule aide.
Des peines variées, dont la perpétuité, sont réclamées par le Commandement de l’Etat-major et le régiment de la garde présidentielle à propos de Yazici.
- Perpétuité pour l’inculpé au t-shirt « Hero »
Gokhan Guclu, ancien membre de la MAK, arrêté en même temps que Zekeriya Kuzu avait été exclu de l’audience en raison de son t-shirt "Hero". Lui aussi, a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine et à 24 ans de prison.
Par ailleurs, l’inculpé et sa soeur, Bahar Guclu, qui avait envoyé le t-shirt à son frère, sont accusés de "propagande d’un groupe terroriste".
Sukru Seymen, ancien major à la tête de l’équipe d’assaut a été condamné à la réclusion à perpétuité, sans possibilité d’aménagement de peine et à 28,5 années d'emprisonnement.
- Le premier putschiste arrêté condamné à perpétuité
Le commandant colonel de la gendarmerie de Bursa (Ouest), Yurdakul Akkus, premier à être placé en garde à vue, la nuit du 15 juillet, a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, par la 8ème Cour d’assises de Bursa.
Les documents découverts dans le sac de l’ancien commandant colonel, à savoir une "liste d’affectation à l’état de siège" et la "nouvelle structure", ont permis de contrôler la tentative et d’accélérer les opérations menées contre les membres de l’organisation.
Parmi les documents, figurait notamment le nom des 81 militaires qui devaient être affectés comme préfet dans les différentes provinces du pays, les affectations au sein de la direction des Forces armées turques (TSK), le schéma de la direction des putschistes ainsi que le nom des personnes qui seraient affectées à la tête des différentes institutions de la Turquie.
- L’ancien commissaire condamné à perpétuité
Mithat Aynaci, ancien commissaire de police à Istanbul au cours des événements "Gezi" et chargé de la sécurité, a été arrêté alors qu’il se trouvait à l’intérieur d’un tank situé rue "Vatan" (Istanbul, Nord-Ouest).
Ce dernier inculpé d’avoir "usé de la force et de la violence pour mettre un terme à l’ordre prévu par la Constitution de la République de Turquie ou d’instaurer un autre ordre au lieu et place de celui-ci ou encore d’avoir effectivement empêché le maintien de cet ordre", a été condamné à la réclusion à perpétuité, sans possibilité d’aménagement de peine.
- Des directives via WhatsApp
"Le Conseil de la Paix", institué à Istanbul, était composé de Fethi Alpay, major général de l’école de l’air, Mehmet Nail Yigit, brigadier général de la 66ème brigade d'infanterie mécanisée, Eyyup Gurler, président de la brigade général du 1er Commandement de l'armée, Muzaffer Duzenli, chef de la direction du personnel et colonel du commandement des forces terrestres de transformation de l'entreprise (anciennement gestion de projet), Uzay Sahin, colonel de l’état major du 5ème Commandant de brigade blindée de Kahramanmaras (Est), Onur Ozden, officier colonel d’état major du 172ème Commandement (Cizre, est) de brigade blindée et de défense aérienne, le colonel d’état major, Ahmet Zeki Gerehan, chef du personnel de l’école militaire, Mehmet Murat Celebioglu, major au commandement des forces terrestres et à la tête de la direction de la section surveillance et recherche du personnel et enfin, le major Murat Yanik, membre de la faculté de l’école militaire.
Un groupe WhatsApp avait été créé par Mehmet Murat Celebioglu, sur directive de Muzaffer Duzenli, afin d’assurer la coordination et le transfert des dernières nouvelles entre les différents membres. Les directives ont également été communiquées via le groupe.
Alors que le 1er Commandement a servi de base militaire lors du putsch raté, les militaires putschistes étaient placés sous contrôle d’Eyyup Gurler.
Ce dernier avait souhaité que Umit Dindar, chargé du commandement d’une partie de la ville d’Istanbul, soit immédiatement retiré de ses fonctions pour opposition à la tentative de coup d’état.
Douze des inculpés dont Murat Yanik et Eyyup Gurler ont été condamnés à perpétuité, sans possibilité d’aménagement de peine, pour avoir "usé de la violence et de la force pour mettre un terme à l’ordre prévu par la Constitution de la République".
Cinq inculpés dont Gurler et Duzenli ont également écopé de 24 ans d’emprisonnement pour avoir tenté de priver Tahir Bekiroglu, lieutenant général et Mesut Ozel, officier général de la marine, de leur liberté.
Les dossiers des fugitifs, Fethullah Gulen, Uzay Sahin, Ahmet Zeki Gerehan, Engin Durmaz, İrfan Arat, Mehmet Murat Celebioglu, Mehmet Nail Yigit, Onur Ozden et Rifki Keser, également condamnés à des peines d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, ont pour le moment été mis de côté.
- Les meurtriers de Halisdemir condamnés à perpétuité
Les 18 accusés du meurtre du sous-officier, Omer Halisdemir qui a changé la donne de la tentative en tuant le général Semih Terzi alors qu’il cherchait à s’emparer du Commandement des forces spéciales, ont été condamnés à perpétuité sans possibilité de réduction de peine.
Mihrali Atmaca qui a ouvert le feu à deux reprises sur le martyr Halisdemir, alors que celui-ci gisait au sol, a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité sans possibilité de réduction de peine.
Hidayet Ari, major général du 54ème commandant de brigade mécanisée, qui a participé aux réunions d’organisation et de planification de la tentative de coup d’état dans la province de Kirklareli (Nord-Ouest) a écopé d’une peine d’emprisonnement, sans possibilité de réduction de peine, pour « tentative d'éliminer le gouvernement de la République de Turquie ou de l'empêcher de faire son devoir ».
- Les commandants qui ont envoyé des renforts condamnés
Cemalettin Dogan, brigadier général du 65ème Commandant de brigade d'infanterie mécanisée, qui a envoyé des renforts aux putschistes, Latif Cicek, ancien lieutenant-colonel, coupable d’avoir menacé les citoyens qui ont coupé la route aux convois militaires et Servet Aslan qui a mis en oeuvre l’ordre d’état de siège du "Conseil de la paix", ont tous écopé d’une peine d'emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction.
Bekir Kocak, général du 55ème commandement de la brigade d'infanterie mécanisée, a été condamné à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, pour avoir tenté de « mettre fin à l'ordre constitutionnel».
Memduh Hakbilen, commandant général accusé d’avoir menacé le général de corps, Abdullah Recep, et élu par le "Conseil de la paix" comme "commandant de l’état de siège", a été condamné à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine.
- Des ordres de l’imam civil
Hasan Coskuner, imam de FETO, qui a ordonné l’arrestation des amiraux Hasan Nihat Dogan et Aydin Dogan et leur reconduite vers la base aérienne de Cigli, où se trouvait l’officier Ramazan Elmas, et qui a donné l’ordre d’entrer dans la base avec le code secret « Conseil de la paix », a écopé d’une peine d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, pour tentative de « mettre un terme à l’ordre constitutionnel ».
Halil Ibrahim Yildiz, amiral de l’ex-brigade amphibie de la brigade d'infanterie de marine, a partagé que Coskuner leur a ordonné de « sortir de la brigade et de tuer avant d’être tuer » avant d’ajouter qu’il n’a pas suivi cette instruction.
Kamil Ozhan Ozbakir, général du 11ème commandement de la brigade de commando qui a ordonné aux militaires de se rendre dans le Commandement de la place Cardak (Denizli, Ouest) avec plus de munitions et d’armes que nécessaire et qui a sorti ses troupes afin de réaliser un entraînement d’urgence les 14 et 15 juillet, a été condamné avec l'ancien colonel Erol Akman qui a agi avec lui, à une peine d’emprisonnement à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, pour avoir « tenté de mettre un terme à l’ordre constitutionnel ».
Le commandant colonel Murat Ozer, qui a suivi l’avancée du putsch depuis la mer Noire avant de rentrer suite à l’échec du coup d’état, ainsi que le lieutenant Omer Binici, ont été condamnés à la réclusion à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, pour avoir « usé de la violence et la force pour mettre un terme à l’ordre prévu par la Constitution de la République de Turquie ou d’instaurer un autre ordre en lieu et place de celui-ci ou encore d’avoir effectivement empêché le maintien de cet ordre ».
- Tentative d’annonce du putsch par canaux radios policiers
Nejat Atilla Demirhan, contre-amiral des Forces Marines de la région méditerranéenne, s’était déclaré « commandant de l’état de siège » et avait tenté d’annoncer le coup d’état via les canaux radios policiers.
Demirhan avait également ordonné le bombardement de la garde côtière qui suivait la base de FETO, l’arrestation des préfets et sous-préfets et l’occupation du centre de coordination des services de catastrophes (ligne 112).
Ce dernier a été condamné à la réclusion à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine, par la 7ème Cour d’assises de Mersin (Sud).
Muhsin Kutsi Baris, ancien colonel d'état-major du Régiment de garde commandant présidentiel, auteur de l’arrestation du secrétaire général du président Erdogan, Fahri Kasirga, a été condamné à douze ans de prison pour « privation de la liberté d’autrui ».
Arif Settar Afsar, général du 10ème commandant de la Brigade Commando, dont le nom figurait sur la liste d’affectation des généraux de l’état de siège ainsi que quatre autres gradés ont écopé de quinze ans de prison à de la réclusion à perpétuité, sans possibilité de réduction de peine.
Mehmet Sukru Eren, ancien général du Commandement de la garnison de Samsun (Nord), dont le nom figurait sur la liste d’affectation de FETO, a été condamné à la réclusion à perpétuité par la 3ème Cour d’assises de Samsun pour avoir tenté de « mettre un terme à l’ordre prévu par la Constitution ».
- Les putschistes
Le professeur et docteur, Osman Ozsoy, a également été poursuivi pour avoir encouragé la tentative de coup d’état via les réseaux sociaux et avoir dissuadé les citoyens de contrer le putsch.
« J’aurais voulu être un colonel plutôt qu’un professeur, par exemple, j'aurais bien plus contribué à ce processus », avait déclaré Ozsoy le 14 juin, soit un mois avant la tentative de coup d’État, sur le plateau télé d’une chaîne connue pour sa proximité avec FETO.
Le procès du fugitif Ozsoy, filmé dernièrement dans un restaurant à Toronto (Etats-Unis), se poursuit.
La nuit de la tentative, Kerim Balci, ancien journaliste du journal de FETO, Zaman, a participé à une émission américaine dans laquelle il a tenu des propos à l’encontre du Président Recep Tayyip Erdogan, avant d’exhorter le peuple turc à ne pas sortir dans les rues.
Tugrul Ozsengul, ancien policier, avait fait des déclarations similaires.
L’enquête se poursuit au sujet des deux fugitifs.
Les fugitifs Said Sefa et Aydogan Vatandas, utilisateurs du compte Twitter « fuatavni », font l’objet d’une enquête concernant l’utilisation des réseaux sociaux par le FETO.
L’enquête se poursuit au sujet des fugitifs dernièrement vus aux Etats-Unis.
Inculpés pour connaissance en avance de la tentative de coup d’état du 15 juillet, et pour en avoir fait écho, les journalistes, Mehmet Altan, Ahmet Altan et Nazlı Ilicak ont été condamnés à la réclusion à perpétuité pour avoir « usé de la violence et de la force pour mettre un terme à l’ordre prévu par la Constitution de la République de Turquie ou d’instaurer un autre ordre en lieu et place de celui-ci ou encore d’avoir effectivement empêché le maintien de cet ordre ».
Toutefois, Mehmet Altan, a été libéré par la Cour d’appel conformément à la décision de la Cour constitutionnelle.
- Les policiers de FETO
Des procès relatifs à la « conspiration des 17-25 décembre » et à la « conspiration de trucage d’un match de football » ont été ouverts au sujet des policiers Yurt Atayun, Yakup Saygılı, Ali Fuat Yılmazer, Nazmi Ardic, Omer Kose et Erol Demirhan.
Ces derniers avaient pris part dans les procès Ergenekon, Balyoz, Selam Tevhid, Tashiye ainsi qu’au cours des procès relatifs aux événements du 17-25 décembre.
Yurt Atayun et Omer Kose ont été condamnés à 25 ans et six mois d’emprisonnement pour avoir été « membres de l'organisation terroriste armée », « calomnie » et « faux et usage de faux documents officiels » lors des procès Tashiye.
Ali Fuat Yilmazer a été condamné à seize ans et six mois d’emprisonnement pour avoir été « membre d’une organisation terroriste armée » et « calomnie » tandis que Erol Demirhan a écopé de 12 ans de prison pour avoir été « membre d’une organisation terroriste armée ».
Une peine de réclusion à perpétuité est également réclamée pour Ali Fuat Yılmazer accusé d’« homicide volontaire » dans l'acte d'accusation préparé à l'intention des fonctionnaires coupables d’avoir négligé les preuves et informations obtenues au sujet de l’enquête sur le meurtre de Hrant Dink.
Yılmazer est également accusé dans les procès relatifs au « trucage dans des matchs de football », « espionnage et écoute » dans les procès FETO et « écoute de VIP ».
- Les anciens procureurs fugitifs
Les enquêtes et procès relatifs à l’ancien procureur Zekeriya Oz, en charge, avec Celal Kara et Mehmet Yuzgec, du procès Ergenekon et de la conspiration du 17 décembre, sont aussi en cours. Fikret Secen, également ancien procureur est aussi concerné.
Fikret Berk, ancien procureur en cavale, auteur de l’acte d’accusation relatif au procès de « des matchs de football truqués » est lui aussi concerné par le procès qui compte 54 anciens magistrats et procureurs.
- Arif Erdem, parmi les fugitifs
Ekrem Dumanli, ancien rédacteur en chef du journal Zaman, ainsi que Bulent Kenes, ancien rédacteur en chef du journal Today’s Zaman, figurent parmi les fugitifs.
Dumanli avait pris la fuite avant le 15 juillet malgré son interdiction de quitter le territoire.
Tous deux avaient partagé, via les réseaux sociaux, des post pro-FETO avant la tentative de coup d’état.
Figurant parmi les accusés fugitifs du procès Selam Tevhid, l’ancien policier Emre Uslu, qui vit actuellement aux Etats-Unis, avait exhorté, via les réseaux sociaux, les citoyens à ne pas sortir dans les rues.
L’ancien footballeur, Arif Erdem, figure également parmi les fugitifs. Erdem est inculpé, avec les anciens footballeurs nationaux, Ismail Demiriz et Ugur Tutuneker d’être des « membres d’un groupe terroristes armé ».
Erdem avait dernièrement fait la une pour s’être pris en photo avec Gulen et avoir bu le reste de son eau.
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