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Turquie: Erdogan assure qu'il n'y aura pas de problème d'approvisionnement du vaccin anti-Covid

- Par ailleurs, sur les discussions à Genève sur Chypre, le Président turc a déclaré: "Je ne fais pas confiance à la partie grecque de Chypre. Ils n'ont jamais été honnêtes"

Hatice Şenses Kurukız, Hanife Sevinç, Berk Özkan  | 30.04.2021 - Mıse À Jour : 01.05.2021
Turquie: Erdogan assure qu'il n'y aura pas de problème d'approvisionnement du vaccin anti-Covid

Istanbul

AA / Istanbul

Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a assuré que la Turquie n’est pas sous la menace d’une pénurie de vaccins contre la Covid-19, affirmant que de nouvelles doses vont très prochainement arriver.

Le Chef de l’État turc a fait des déclarations à la presse, vendredi, après avoir effectué la prière du vendredi à la mosquée Ali à Istanbul.

Il est d’abord revenu sur la situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, réagissant aux polémiques autour des difficultés d’approvisionnement du vaccin.

"Je refuse les affirmations selon lesquelles nous rencontrerons des difficultés d'approvisionnement en vaccin anti-Covid", a-t-il déclaré, critiquant l’opposition qui essaie de propager des informations infondées.

"Nous avons en notre possession suffisamment de vaccins anti-Covid-19", a-t-il affirmé.

Erdogan a expliqué que dans les prochains jours une première partie des vaccins russes sera livrée à la Turquie.

"Suite à nos discussions avec la Russie, le vaccin 'Sputnik V' va bientôt arriver", a-t-il dit.

Et d’ajouter : "BioNTech en Allemagne nous a fait une promesse, leurs vaccins devraient aussi bientôt arriver."

Par la suite, Erdogan a commenté les conclusions des réunions informelles tenues à Genève, sous l’auspice des Nations Unies, concernant Chypre.

"Je ne fais pas confiance à la partie grecque de Chypre. Ils n'ont jamais été honnêtes", a-t-il déclaré, soulignant l’obstination de la partie grecque de l’île à imposer sa seule vision.

Et de poursuivre : "Les discussions ont été repoussées à dans 2-3 mois. Je ne pense pas qu’il en sortira quelque chose, car ils ne sont pas honnêtes".

Le président turc a terminé en rappelant, pour argumenter ses propos, que la partie grecque avait refusé le plan Annan lors du référendum, alors que la partie turque avait voté en faveur à 65%.

* Traduit du turc par Tuncay Çakmak

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