Türkİye

La Turquie suit avec inquiétude l'arrestation d'un dirigeant tatar de Crimée par la Russie

-Dans une réponse écrite du porte-parole de la Diplomatie turque, Tanju Bilgiç, au sujet de l'arrestation par les forces de sécurité russes du premier chef adjoint du Conseil national des Tatars de Crimée, Nariman Jalal.

Ashoor Jokdar  | 04.09.2021 - Mıse À Jour : 04.09.2021
La Turquie suit avec inquiétude l'arrestation d'un dirigeant tatar de Crimée par la Russie

Ankara

AA/Ankara

La Turquie a exprimé samedi son inquiétude face à l'arrestation par la sécurité russe du premier chef adjoint du Conseil national des Tatars de Crimée (Mejlis du peuple tatar de Crimée), Nariman Jalal, dans la péninsule de Crimée, territoire illégalement annexé par Moscou.

C’est ce qui ressort de la réponse écrite du porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, Tanju Bilgiç, à une question sur l'arrestation de Jalal.

Bilgiç a déclaré qu'Ankara avait eu connaissance de l'arrestation de Jalal à la suite d’une descente effectuée à son domicile en Crimée ce matin, alors qu’il a été conduit par la suite dans un lieu inconnu, et qu'il n'y avait aucune nouvelle de lui jusqu’à présent.

Le porte-parole de la diplomatie turque a souligné qu’Ankara suivait les développements de cette affaire avec inquiétude et espère que Nariman Jalal et les quatre Tatars de Crimée qui ont été arrêtés avec lui, retourneront dans leurs foyers et familles, dès que possible.

Plus tôt samedi, le chef du Conseil national des Tatars de Crimée, Refat Chubarov, a déclaré que son adjoint, Jalal, était actuellement détenu au siège du Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB), en Crimée.

Chubarov a ajouté, dans un post sur les réseaux sociaux, que Jalal avait été interpellé à son domicile en Crimée.​​​​​​​

La Russie et l'Ukraine sont à couteaux tirés depuis mars 2014, date à laquelle Moscou avait annexé la péninsule de Crimée, - située en Mer Noire-, à la suite d’un référendum unilatéral, boycotté par les Tatars de Crimée. Le 27 mars de la même année, l'Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution considérant « nulle et non avenue » l'annexion par Moscou de la péninsule de Crimée. Depuis, des sanctions ont été imposées à Moscou par l’Union européenne, les États-Unis et d’autres pays.


*Traduit de l’arabe par Majdi Ismail


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