L’amour pour la Turquie d’un petit japonais qui a vécu le coup d’État
- Yorihisa Ono, jeune japonais de neuf ans, affecté par la tentative de coup d’État du 15 juillet, a changé d’avis au sujet de la Turquie grâce à l’Institut Yunus Emre (YEE)

Budapest
AA - Budapest
Yorihisa Ono, jeune japonais de neuf ans présent à l’aéroport d’Ataturk (Istanbul) lors de la tentative de coup d'État du 15 juillet, perpétré par le groupe terroriste FETO, a été affecté par ce qu’il a vécu ce jour-là.
Ono, qui revenait du Japon, est resté bloqué à l’aéroport Ataturk où il se trouvait, avec sa famille, pour une escale alors qu’ils voyageaient à destination de Budapest (Hongrie).
En raison de ce mauvais souvenir le jeune garçon avait une opinion négative de la Turquie et des Turcs.
C’est pourquoi, l’équipe de l’Institut Yunus Emre (YEE) de la ville de Budapest a porté une attention toute particulière à Ono afin de lui faire connaître le pays, depuis ce dernier apprécie tant la langue que la culture de la Turquie.
Ono a partagé avec un correspondant d’Anadolu (AA) sa satisfaction face à l’intérêt porté, par l’Institut, à son égard.
Indiquant avoir participé à un programme organisé par le YEE, le jeune garçon a fait savoir qu’il a appris quelques mots en turc.
«J’ai beaucoup apprécié la langue turque et l’Institut m'a donné l'occasion de l’apprendre, a-t-il déclaré. Je veux en profiter».
Après avoir été en étroite relation avec des Turcs, Ono a constaté qu’ils sont très chaleureux. Aujourd’hui, avec sa famille, ils prévoient de faire des vacances en Turquie.
Partageant que l’Institut lui a offert un jeu de stratégie turc, le «mangala», ainsi qu’une maquette d’un avion de la Turkish Airlines (THY), Ono a fait savoir qu’il a effectué quelques recherches au sujet de la Turquie.
«J’ai découvert que les Turcs comme les Japonais apprécient le thé, a fait savoir Ono. La Turquie est cinquième au niveau mondial en matière de production de thé tandis que le Japon est dixième».
Rappelant que l’amitié turco-japonaise remonte aux années 1890 et à l’incident survenu sur le navire «Ertugrul», Ono a partagé avoir beaucoup apprécié le film «Ertugrul 1890» qui relate les faits historiques.
Coordinatrice de Culture et d’Arts à l’Institut Yunus Emre de Budapest, Johanna Torok Abdikoglu, a expliqué que les élèves de primaire d’un établissement de Budapest ont participé à un programme organisé par l’Institut.
Cette dernière a partagé qu’Ono était réticent à l’idée d’entrer dans l’Institut, lui rappelant la Turquie et les mauvais souvenirs du 15 juillet.
«Suite à l’intérêt porté à son égard par le personnel de l’Institut, Ono a changé d’avis à propos des Turcs et de la Turquie», a-t-elle confié, heureuse d’avoir pu contribuer au fait que l’enfant de neuf ans apprécie désormais la culture turque.
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