Erdogan : La réouverture de Sainte-Sophie au culte est une renaissance de la « Oumma »
Le président turc a déclaré à l’issue d’une réunion du gouvernement : Nous n’autoriserons à personne de porter atteinte à notre ‘adhan’, à notre drapeau et à notre patrie

Ankara
AA / Ankara
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a souligné, lundi, que la réouverture de la mosquée de Sainte-Sophie à Istanbul au culte « constitue la renaissance d’une Nation (Oumma) ».
C’est ce qui ressort d’une allocution prononcée, lundi, par le chef d’Etat turc après sa présidence d’une réunion du gouvernement au Complexe présidentiel dans la capitale Ankara.
« Nous pensons que la reconversion de Sainte-Sophie en lieu de culte à la place d’un musée diffuse la joie dans les êtres de toutes les religions », a-t-il, notamment dit.
Et Erdogan de poursuivre: « Avec la réouverture de Sainte-Sophie à la prière, nous assistons à la renaissance d’une Oumma (Nation) ».
Le chef d’Etat a turc a, ensuite, lancé : « Nous jurons aujourd’hui à nouveau que nous n’autoriserons à personne de porter atteinte à notre ‘adhan’ (appel à la prière), à notre drapeau et à notre patrie ».
Il a tenu à préciser qu’une « équipe sécuritaire de 500 éléments procèdera, de manière continue, à la protection de Sainte-Sophie
Erdogan a indiqué que certaines parties continuent à croire que la Turquie est toujours cet Etat faible comme par le passé et ont des illusions qu’elles ont encore capables d’asseoir à nouveau leur hégémonie et domination.
« La Turquie est désormais un Etat fort, muni d’une infrastructure développée dans tous les domaines et dispose de la volonté d’user de ses droits souverains, tout en saisissant l’étendue de sa force et le degré de son potentiel », a-t-il lancé.
Le président Erdogan a réitéré sa position en vertu de laquelle que la Turquie n’a aucune convoitise sur les droits, les richesses ou les territoires des autres, et que son seul dessein consiste à protéger ses propres droits et ses intérêts.
Erdogan a ajouté : «Jamais nous n’hésiterons à réagir avec notre force légitime, émanant du droit international, contre ceux qui nous affrontent par les diktats ».
« La Turquie n’hésitera pas un instant à rétorquer à quiconque tenterait de l’exclure à travers des tentatives d’imposition du fait accompli, dans des questions qui peuvent être résolues et aplanies par les négociations et par des accords équitables », a conclu Erdogan.