AA/Berlin

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a souligné, dimanche, la nécessité de garantir l'acceptation du cessez-le-feu et le retour au processus politique lors de la Conférence de Berlin.

C'est ce qui ressort de la réunion du président Erdogan avec son homologue russe, Vladimir Poutine, avant le démarrage de la Conférence de Berlin sur la paix en Libye.

"Il faut que la Conférence de Berlin aboutisse à garantir l'acceptation du cessez-le-feu et le retour au processus politique, afin que la Libye puisse atteindre la paix et la stabilité", a déclaré le président Erdogan.

"Il faut mettre fin à l'attitude hostile du (général à la retraite) Haftar afin de relancer le processus politique et les autres étapes de la solution en Libye", a-t-il souligné.

S'adressant à Poutine, Erdogan a noté que "l'effort commun a abouti à un calme relatif sur le terrain, mais nous récolterons les fruits de nos initiatives avec la tenue de la Conférence de Berlin".

L'Allemagne accueille dimanche la Conférence de Berlin sur la paix en Libye, à laquelle elle a invité 11 autres pays à savoir : les États-Unis, le Royaume-Uni, la Russie, la France, la Chine, la Turquie, l'Italie, les Émirats arabes unis, l'Égypte, l'Algérie et le Congo, en plus du président du Conseil présidentiel libyen, Fayez al-Sarraj, et du général à la retraite Khalifa Haftar pour trouver une solution politique au conflit libyen.