Türkİye

Celik: La France agit de manière contraire au droit international

- "Même si cette décision prise par la France est symbolique, c'est une décision provocatrice face à l'accomplissement du droit et à l'application de la loi" a lancé Celik, concernant la position de la France au sujet du Haut-Karabakh

Enes Kaplan, Ayvaz Çolakoğlu  | 08.12.2020 - Mıse À Jour : 08.12.2020
Celik: La France agit de manière contraire au droit international

Ankara

AA / Ankara

Le porte-parole du AK Parti, Omer Celik, a déclaré, à propos de la décision française sur le Haut-Karabakh: "Cette décision est juridiquement nulle et non avenue, mais significative en ce qu'elle montre la mentalité de l'état en France".

Celik a animé mardi une conférence de presse au siège du AK Parti (au pouvoir) à Ankara, la capitale turque.

Ce dernier a vivement critiqué l'attitude de la France face à la situation dans le Haut-Karabakh.

"Pour la France, l'opposition à la Turquie n'est pas la bonne politique, c'est une approche qui conduit la France vers une politique marginale", a-t-il souligné avant de rappeler que la France ne s'est pas exprimé sur le fait que, conformément au droit international, les arméniens doivent quitter le Haut-Karabakh.

Il a rappelé que la résolution du parlement français reconnaissant le Haut-Karabakh est contraire au droit international.

"Cette décision est juridiquement nulle et non avenue, mais significative en ce qu'elle montre la mentalité de l'état en France"

"Même si cette décision prise par la France est symbolique, c'est une décision provocatrice face à l'accomplissement du droit et à l'application de la loi", a-t-il insisté.

Celik a notamment regretté le comportement de la France, anormal et agressive alors qu'elle se positionne de manière contraire au droit international.

"La France affiche un comportement anormal et agressif en ce qui concerne le fait de se conformer au respect du droit international. La France doit se remettre en question. La démocratie européenne doit beaucoup à la Turquie. Malgré cela, utiliser le langage des sanctions contre la Turquie est complètement ahurissant", a-t-il lancé.

S'adressant à la Grèce, Celik a regretté qu'un pays voisin cherche de l'aide à l'extérieur au lieu de dialoguer :

"Nous allons vivre ensemble dans cette géographie. Le fait de tenter d'imposer à la Turquie des choses en espérant l'aide de personnes éloignées, n'aboutira à aucun résultat"

Il a également insisté sur le poid de la Turquie dans la région et rappelé que l'Europe a besoin de la Turquie pour régler ses problèmes les plus importants.

"Si vous tenez compte des 5 problèmes prioritaires de l'Union Européenne (UE), elle est dans l'impossibilité de les régler sans la Turquie."

"L'UE doit agir avec bons sens et devrait utiliser les voies diplomatiques avec la Turquie. Elle ne doit pas utiliser un langage menaçant", a-t-il conclu.




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