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Cavusoglu: "Une solution politique durable est le seul moyen de mettre fin aux douleurs des Syriens"

- Le MAE turc a déclaré que la situation en Syrie s'empire surtout à cause de la pandémie de Covid-19, et a mis en garde contre de nouvelles vagues migratoires

Nur Asena Gülsoy  | 30.06.2020 - Mıse À Jour : 01.07.2020
Cavusoglu: "Une solution politique durable est le seul moyen de mettre fin aux douleurs des Syriens"

Ankara

AA – Bruxelles / Ankara

Une solution politique durable est le seul moyen de mettre fin aux douleurs des Syriens, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

Le chef de la Diplomatie turque a participé à la session des ministres des Affaires étrangères de la 4ème Conférence de Bruxelles, sur la Syrie, organisée en vidéoconférence, mardi.

"Une solution politique durable en Syrie est le seul moyen de mettre fin aux douleurs des Syriens, a affirmé le ministre. Une transition politique englobante, convenable à la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU), est la seule voie. En coordonnant avec l'ONU et les deux autres pays garants du processus d'Astana, la Turquie continue à guider les efforts internationaux."

Cavusoglu a fait remarquer qu'ils sont parvenus à faire baisser la violence en Syrie et à établir la confiance entre les parties.

"Après les deux premières séries des réunions du Comité constitutionnel, il est temps de progresser concrètement, a-t-il poursuivi. Nous soutenons les efforts du représentant spécial de l'ONU, Geir Pedersen, en vue d'organiser la troisième série."

Cavusoglu a ajouté que la situation en Syrie s'empire surtout à cause de la pandémie de Covid-19, et a mis en garde contre de nouvelles vagues migratoires.

"Aucun de nous n'a surmonté les difficultés des flux migratoires, a insisté le ministre turc. Mais les pays voisins subissent plus que les autres pays. La Turquie ne fait aucune distinction entre ses propres citoyens et les réfugiés syriens. […] Ainsi, le soutien de cette plateforme est devenu davantage important."

Soulignant que la Turquie a assumé ses responsabilités découlant de l'accord de 18 mars, Cavusoglu a noté qu'Ankara attend que l'Union européenne (UE) le respecte aussi.

Le ministre a ainsi critiqué la Grèce qui repousse les demandeurs d'asile.

"Le pire, c'est que l'UE ignore ces violations et accuse la Turquie à chaque occasion, a-t-il indiqué. Nous appelons l'UE à respecter ses propres valeurs et à inciter la Grèce à respecter le droit international."

Quant à la présence menaçante de l'organisation terroriste YPG/PKK en Syrie, Cavusoglu a déclaré : "Le YPG/PKK essaie maintenant d'étouffer la partie politique kurde légitime qui sera intégrée dans le processus politique."

Cavusoglu a condamné le soutien accordé par certains pays alliés de la Turquie, aux efforts du YPG/PKK à représenter les Kurdes syriens.

"La Turquie veut une Syrie démocratique et stable, capable de préserver son unité politique et son intégrité territoriale, a-t-il conclu. Nous sommes prêts à travailler davantage avec la communauté internationale et l'UE surtout."


*Traduit du turc par Nur Asena Gülsoy

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