Türkİye

Cavusoglu met l'accent sur le dialogue pour résoudre le conflit libyen

- Pour le MAE turc, "chercher des solutions en Libye par les moyens militaires, sera une catastrophe pour la Libye et les Libyens"

Tuğçenur Yılmaz, Nur Asena GÜLSOY  | 09.04.2019 - Mıse À Jour : 09.04.2019
Cavusoglu met l'accent sur le dialogue pour résoudre le conflit libyen

Ankara

AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu a mis l'accent sur le dialogue pour résoudre le conflit libyen.

Le chef de la diplomatie turque a accueilli son homologue qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman bin Jassim Al Thani, aussi vice-Premier ministre du Qatar, mardi à Ankara.

Après la réunion, les deux responsables ont animé un point de presse conjoint.

Cavusoglu a déclaré qu'ils ont abordé les récents développements en Libye, et qu'ils sont profondément préoccupés par l'offensive visant Tripoli.

"Il faut assurer l'unité et l'intégrité de la Libye via la conférence prévue des Nations unies (ONU), et non via une intervention militaire", a affirmé Cavusoglu, soulignant qu'ils soutiennent les efforts réalisés par l'ONU, et qu'ils reconnaissent et soutiennent le gouvernement d'entente nationale en Libye.

Pour Cavusoglu, "chercher des solutions en Libye par les moyens militaires, sera une catastrophe pour la Libye et les Libyens".

Il a critiqué les parties qui soutiennent l'offensive de Haftar, et a appelé la communauté internationale à être sincère quant à cette question libyenne.

"Il ne suffit pas de faire des déclarations, a-t-il poursuivi. Nous devons faire des efforts pour faire cesser les affrontements."

Cavusoglu a aussi commenté la décision de Washington de reconnaître les Gardiens de la révolution iranienne comme organisation terroriste étrangère.

"Ce genre de décisions provoqueront l'instabilité dans notre région, a-t-il noté. Les États-Unis qui avaient reconnus le PKK comme organisation terroriste, poursuivent leur coopération avec ses branches en Syrie. C'est une contradiction qu'ils reconnaissent maintenant une armée nationale comme organisation terroriste. Nous ne soutenons pas, même au contraire, contestons les choses faites par les Gardiens de la révolution en Syrie. De l'autre côté, nous avons déployé beaucoup d'efforts avec l'Iran et la Russie dans le cadre du processus d'Astana. Mais tout cela ne requiert pas la reconnaissance de cette armée comme organisation terroriste."

Cavusoglu a conclu qu'imposer les décisions unilatérales au monde entier n'est pas une approche correcte.

Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.
A Lire Aussi
Bu haberi paylaşın