Türkİye

Cavusoglu: Le Soudan, partenaire africain très important pour la Turquie

- Le MAE turc a salué la solidarité exprimée par le Soudan à chaque occasion, «notamment en ce qui concerne la lutte contre l'organisation terroriste FETO»

Tuğçenur Yılmaz, Nur Asena GÜLSOY  | 15.08.2018 - Mıse À Jour : 15.08.2018
Cavusoglu: Le Soudan, partenaire africain très important pour la Turquie ( Fatih Aktaş - Anadolu Ajansı )

Ankara

AA – Ankara – Nur Asena Gülsoy

Le Soudan est un partenaire africain très important pour la Turquie, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.

Le chef de la diplomatie turque et son homologue soudanais, Dardiri Mohamed Ahmed, se sont exprimés durant une session de la 10ème Conférence des Ambassadeurs, mercredi à Ankara.

Remerciant son homologue pour sa participation, le ministre Cavusoglu a déclaré que «la Turquie est un partenaire stratégique de l'Union africaine».

«Le Soudan est un partenaire africain très important pour nous, a-t-il insisté. C'est aussi un pays stratégique pour le continent.»

Cavusoglu a salué la solidarité exprimée par le Soudan à chaque occasion, «notamment en ce qui concerne la lutte contre l'organisation terroriste FETO».

Cavusoglu a ajouté que les travaux de rénovation sur l'île de Suakin se poursuivent sans encombre.

Pour sa part, le ministre soudanais a fait remarquer qu'il faut comprendre la structure et le fonctionnement des États en Afrique.

Notant que la conception d'État dans les théories des relations internationales aujourd'hui, reposent sur le modèle occidental, Ahmed a affirmé: «Si vous vous approchez de l'Afrique avec ce modèle, vous ferez une erreur.»

Il a précisé que les deux éléments de légitimation, dont la dynastie ou la nation, n'existent pas en Afrique, contrairement aux États allemand, italien ou français.

«Donc, les États en Afrique sont artificiels, et les frontières ont été découpées après, a-t-il fait savoir. Les peuples n'ont pas déterminé les frontières. Ce sont les frontières qui ont déterminé les peuples et les nations.»

Selon Ahmed, la situation actuelle en Afrique est une anomalie, et «les théories des sciences politiques sont invalides pour l'Afrique», d'où, en effet, les problèmes qui perdurent à cause des frontières artificiellement conçues.

Rappelant que la Turquie a été l'un des premiers pays à établir des relations avec le continent, Ahmed a conclu «qu'il y a de nombreuses occasions pour ranimer ces relations historiques».

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