Cavusoglu : "Ankara a accompli ce qui était de sa responsabilité pour le cessez-le-feu en Libye"
- "Le tableau qui se dresse nous laisse comprendre qui veut la paix et qui veut la guerre en Libye", a déclaré le MAE turc
TBMM
AA - Ankara
"La Turquie a accompli ce qui était de sa responsabilité pour le cessez-le-feu et la paix en Libye, et continuera de le faire", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
Le chef de la Diplomatie turque s'exprimait aux journalistes, mardi, à son arrivée au Parlement, pour participer à la réunion du groupe parlementaire du Parti pour la Justice et le Développement (AK Parti).
Ainsi, Cavusoglu a répondu aux questions des journalistes relatives au processus de cessez-le-feu en Libye.
Il a tout d'abord été interrogé sur le fait que le général libyen à la retraite, Khalifa Haftar ait quitté la capitale russe, Moscou, sans signer l'accord sur le cessez-le-feu avec le gouvernement libyen d’entente nationale.
"Au moment de la signature de l'accord, les Russes nous ont indiqué que Haftar avait demandé un peu de temps supplémentaires jusqu'au lendemain matin et que cette demande lui avait été accordée, a expliqué Cavusoglu. Nous avons fait part de ceci à al-Sarraj et à son équipe. Nous avons notamment fait part des développements à notre Président [Recep Tayyip Erdogan], et avons reçu ses instructions.
Selon les informations que nous avons reçu ce matin, approuvées par les Russes, Haftar a quitté Moscou sans signer l'accord."
Cavusoglu a poursuivi : "Sous le leadership de notre Président, la Turquie a accompli ce qui était de sa responsabilité pour le cessez-le-feu et la paix en Libye, et elle continuera de le faire. Mais dans le tableau qui se dresse, nous avons compris qui veut la paix et qui veut la guerre en Libye."
À la question d'un journaliste selon laquelle Haftar voudrait que les soldats turcs sortent du pays, Cavusoglu a déclaré que "chacun peut avoir des opinions, demandes, rêves et souhaits divers mais les parties se sont accordées sur un texte. Aucune expression ne figure dans ce texte en ce sens".
"Peu importe ce que dit Haftar, a conclu le ministre. Ce qui est important, c'est ce qui sera fait pour le cessez-le-feu, la paix et le processus politique. Nous voulons que le processus de Berlin donne des résultats et jusqu'aujourd'hui, nous l'avons toujours soutenu."
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