Bilal Erdogan: "Certaines choses en Turquie sont faites selon l'adage 'jette de la boue, il en restera la tâche'"

AA - Istanbul - Tuncay Çakmak

 Bilal Erdogan, le fils du Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré, mardi, que parfois certaines choses sont faites selon l'adage «jette de la boue, il en restera la tâche».

Bilal Erdogan s’est exprimé au micro du correspondant de l’Agence Anadolu, avant une conférence de la Fondation TURGEV, dont il est membre du Conseil d’Administration, à l’occasion de l’inauguration de la cité estudiantine pour filles de Mevlanakapi (Istanbul).

«Nous avons entrepris des procédures judiciaires concernant les articles mensongers me concernant, a-t-il déclaré. C’est la seule chose que je peux faire. Certaines choses sont faites selon l'adage "jette de la boue, il en restera la tache". Parfois, vous ne pouvez ni retirer la boue, ni la trace qu’elle a laissée. Je ne peux que faire des démarches en justice et attendre le verdict. Monsieur Kemal Kilicdaroglu a sévèrement accusé notre fondation et ma personne, le tribunal l’a condamné à payer des indemnisations. Il a du comprendre qu’il n’était pas juste d’accuser à tord les personnes et les institutions.»

Pour Bilal Erdogan, il n’est pas acceptable de faire de la politique en s’en prenant aux familles de ses adversaires.

«Ces affirmations ne sont pas seulement comiques, elles sont tragicomiques, a-t-il poursuivi. Il ne sert à rien de faire durer ces polémiques. Le mieux est de les transmettre à la justice. Je suis en contact permanent avec ma famille et mes avocats, et s'il le faut, je n’hésiterais pas à entreprendre de nouvelles procédures.»

Bilal Erdogan a indiqué qu’il poursuivait actuellement son doctorat à l’Université Johns Hopkins aux Etats-Unis.

Le nom de Bilal Erdogan apparaît notamment dans les affaires de complots présumés planifiés par l’organisation parallèle.

Il est régulièrement la cible de ceux qui s’opposent au Président de la République.