AA / Beyrouth

Le ministère turc des Affaires étrangères a annoncé, mardi, que deux ressortissants turcs ont été légèrement blessés dans l’énorme explosion qui a secoué la capitale libanaise Beyrouth.

C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public, mardi soir, par le ministère turc des Affaires étrangères, et dont Anadolu a eu copie.

« Nous avons appris avec une profonde tristesse que de nombreuses victimes parmi les citoyens libanais sont morts dans l’explosion », lit-on dans le communiqué.

Le ministère turc a exprimé également ses vives condoléances au peuple libanais, implorant la miséricorde aux victimes et le rétablissement aux blessés.

Le ministère a, par ailleurs, précisé qu’il suit de près l’état de santé des deux ressortissants turcs blessés dans l’explosion, relevant que leurs blessures sont légères.

A son tour, l’ambassadeur turc à Beyrouth, Hakan Çakıl , a déclaré au correspondant de l’Agence Anadolu que le siège de l’ambassade turque est situé dans un endroit très proche de l’explosion.

« Nous avons été contraints à quitter le bâtiment, endommagé par l’explosion », a-t-il ajouté.

Il a relevé qu’il a obtenu des informations en vertu desquelles les deux ressortissants turcs blessés dans l’explosion sont en bonne santé.

Plus tôt dans la journée du mardi, l’Agence de presse libanaise (ANN, officiel) avait rapporté qu’un incendie s’est déclaré dans un entrepôt de feux d’artifice au port de Beyrouth, provoquant son explosion et faisant des morts et des blessés sans en préciser le nombre.

L’explosion a endommagé la résidence de l’ancien Premier ministre Saad Hariri, ainsi que le siège de la Présidence du gouvernement dans le centre de la capitale.

Le Chef du gouvernement libanais, Hassane Diab, a annoncé, mardi soir, que le mercredi sera une journée de « deuil national » pour rendre hommage à la mémoire des victimes de l’explosion.

Cette explosion intervient au moment où plusieurs milieux arabes et internationaux attendent le jugement du Tribunal international spécial sur le Liban, prévu le 7 août courant, dans l’affaire de l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafik Hariri dans l’explosion d’une voiture piégée, en date du 14 février 2005 à Beyrouth.