AA - Ankara - Hamza Gedikoğlu - Lorène Barillot

Abdou Razack Traoré, ce Burkinabé qui a débuté le football à seulement 8 ans dans un petit village de Côte-d’Ivoire, a sauvé plusieurs fois son équipe de Gaziantepspor avec ses buts et fait désormais partie des joueurs qui comptent dans le championnat turc.

Traoré a débuté sa carrière professionnelle lors de la saison 2005-2006 dans l’équipe de Raja Casablanca. Puis il a été transféré à l’équipe de Rosenborg en Norvège. Sur 51 matchs joués avec le maillot Rosenborg, Traoré a marqué 3 buts. En août 2010, il a été transféré à Lechia, une équipe polonaise avec laquelle il a marqué 25 buts en 64 matchs. 

Durant la saison 2012-2013, il a signé un contrat de trois ans et demi avec le club turc Gaziantepspor et son talent et son style ont rapidement attiré l’attention en Süper Lig.

Il y comptabilise actuellement 8 réalisations, et est juste derrière Burak Yilmaz et le marocain Aatif Chahechouhe, dans le classement des meilleurs buteurs de la Süper Lig, qui ont chacun marqué 13 but.

 "Je pense que la Ligue Turque et la Premier League d’Angleterre se ressemblent. En Angleterre, la lutte pour être champion dure jusqu’à la dernière semaine du championnat. Je pense que c’est la même chose ici", a déclaré Traoré au correspondant de l’AA.

Traoré a déclaré avoir pleurer de joie, lorsque son père lui a acheté un ballon de foot. "Je suis tout de suite sorti dehors. J’avais juste un short sur moi. J’avais même pas de chaussure aux pieds. Je jouais au football du matin au soir lorsqu’on avait pas école", a-t-il raconté.

En outre, Traoré a indiqué qu’il a suivi de près la Coupe du Monde de 2002 et a décrit Hakan Şükür comme un grand attaquant.

Il a également exprimé sa sympathie pour Messi : "À travers le monde, il y a deux footballeurs importants, Messi et Ronaldo. Mon favori est Messi." 

Traoré, qui a rappelé qu'il n'avait que 25 ans, a fait part de son souhait d’ouvrir une académie de football en Afrique et a déclaré : "Les joueurs africains sont bons mais malheureusement les conditions matérielles et les infrastructures sont insuffisantes pour que les jeunes Africains développent un football professionnel. Si ne serait-ce qu'un joueur peut s'en sortir grâce à mon académie, je serai heureux jusqu’à la fin de ma vie."