AA / Antalya / Ayse Yildiz

L’Association internationale pour l’économie de l’énergie (IAEE) a lancé sa conférence sur l’énergie et la durabilité IAEE MECA (Moyen-Orient et Asie centrale) 2025 dans la ville d’Antalya, dans le sud-ouest de la Türkiye, jeudi, et ce, jusqu’au 6 décembre. Anadolu est partenaire mondial en communication de l’événement.

Le sommet réunit des experts mondiaux de l’énergie, de l’économie et du développement durable pour discuter des défis et opportunités de la transition énergétique, en particulier au Moyen-Orient et en Asie centrale. Des sessions spéciales sont consacrées aux petits réacteurs modulaires, à la mobilité électrique, aux minerais critiques et aux voies de transition énergétique propres à l’Asie centrale.

Gurkan Selcuk Kumbaroolu, président du comité d’organisation de l’IAEE MECA 2025, a déclaré à Anadolu que l’événement rassemble des participants de 24 pays. Ils viennent principalement du Moyen-Orient et d’Asie centrale, mais également du Brésil, de Chine et d’Europe.

« Des participants du monde entier prennent part à notre événement, ce qui montre l’importance accordée à la Türkiye dans le secteur de l’énergie », a-t-il déclaré.

Selon lui, un des ateliers préliminaires du sommet porte sur le financement de la transition énergétique. Il a rappelé que la Conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP30) s’était tenue cette année au Brésil et que la Türkiye accueillera la prochaine édition, la COP31, à Antalya. L’IAEE participera aux réunions de la COP, et le sommet énergétique sert de préparation.

« Le secteur de la transition énergétique nécessite chaque année environ 1,3 trillion de dollars de financements — dont environ 300 milliards sont fournis par les pays développés, mais les besoins restent très importants », a expliqué Kumbaroglu. « Nous avons commencé le sommet par un atelier sur ce sujet et avons également organisé un atelier sur la durabilité et le cycle de vie. »

Le président du comité a précisé que le sommet réunit plusieurs départements universitaires ainsi que des représentants des secteurs public et privé.

« De nombreux investisseurs internationaux et acteurs du secteur privé sont présents, aux côtés de dirigeants et responsables de différentes entreprises — cela montre leur volonté d’investir en Türkiye », a-t-il ajouté.

* Traduit du turc par Seyma Erkul Dayanc