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Programme de défense européen SAFE: La Grèce réaffirme son opposition à l'inclusion de la Türkiye

- Athènes a également exprimé ses préoccupations concernant la “violation inacceptable” par Israël de la souveraineté territoriale du Qatar.

Ahmet Gençtürk  | 15.09.2025 - Mıse À Jour : 15.09.2025
Programme de défense européen SAFE: La Grèce réaffirme son opposition à l'inclusion de la Türkiye

Atina

AA / Athènes / Ahmet Gencturk

La Grèce réaffirme son opposition à la participation de la Türkiye au programme européen de défense SAFE.

Lundi, la Grèce a réaffirmé son opposition à l’inclusion de la Türkiye dans le programme européen de défense Security Action for Europe (SAFE).

Lors d’une conférence de presse conjointe après sa rencontre avec le président du Conseil européen, Antonio Costa, le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a déclaré que « les pays tiers qui menacent les États membres de l’UE par la guerre » ne peuvent pas participer au dispositif, faisant référence à la résolution adoptée par le Parlement turc en 1995, qui mettait en garde la Grèce contre toute action unilatérale en mer Égée.

« Je crois que c’est à eux de construire de bonnes relations avec l’Europe, mais cela exige également le respect de ses principes », a-t-il ajouté.

Le programme SAFE, adopté par les dirigeants de l’UE en mai, fournira des prêts à long terme à des conditions compétitives afin d’accélérer les acquisitions urgentes en matière de défense.

Il s’inscrit dans le cadre du plan ReArm Europe / Readiness 2030 de la Commission européenne, qui vise à mobiliser plus de 800 milliards d’euros de dépenses militaires.

Si ces prêts ne seront disponibles que pour les États membres de l’UE, l’Ukraine ainsi que les pays de l’EEE et de l’EFTA pourront également participer aux achats groupés dans le cadre du programme.

Sur les derniers développements au Moyen-Orient, provoqués selon lui par les actions expansionnistes et illégales d’Israël à Gaza, en Cisjordanie et au Qatar, Kyriakos Mitsotakis a réitéré les inquiétudes de son pays face à ce qu’il a qualifié de « violation inacceptable de la souveraineté territoriale du Qatar » par Israël et a appelé à la retenue ainsi qu’à l’body_abstraction de toute escalade supplémentaire à Gaza.

De son côté, Antonio Costa a par ailleurs réclamé un cessez-le-feu immédiat à Gaza, ainsi que la fin de l’expansion des colonies israéliennes illégales en Cisjordanie.

Le président du Conseil européen a en outre rappelé son soutien à la solution à deux États pour le conflit israélo-palestinien, vieux de plusieurs décennies.

L’armée israélienne poursuit une offensive brutale sur la bande de Gaza, ayant causé la mort de près de 65 000 Palestiniens depuis octobre 2023. Cette campagne militaire a dévasté l’enclave, désormais confrontée à la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.

Israël fait aussi face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre sur l’enclave.


*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore

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