AA/Ankara

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan, le ministre de la Défense Yasar Guler, le chef d'état-major général Metin Gurak et le chef du renseignement (MIT) İbrahim Kalın, se sont réunis ce vendredi au siège du ministère des Affaires étrangères à Ankara pour analyser les frappes aériennes israéliennes contre l'Iran et leurs potentielles répercussions régionales.

D'après des sources du ministère des Affaires étrangères, la réunion, débutée à 14h30, a porté sur le processus déclenché par les attaques israéliennes et leurs implications pour la stabilité régionale.

À l'aube, Israël a ciblé plusieurs villes iraniennes, dont Téhéran, Tabriz, Ispahan (site de l'installation nucléaire de Natanz), Lorestan, Kermanchah, Chiraz, Khouzistan, Hamedan et Qom. Aucune fuite n'a été signalée à l'installation de Natanz.

Les frappes ont entraîné la mort de hauts responsables militaires iraniens, incluant le chef d'état-major Mohammad Bagheri, le commandant des Gardiens de la révolution Hossein Salami, le commandant du quartier général Hatemul Enbiya Gholamali Rashid, le commandant des forces aériennes et spatiales des Gardiens de la révolution Amir Ali Hajizadeh, ainsi que six scientifiques nucléaires. Des zones résidentielles civiles à Téhéran ont été touchées, causant la mort de nombreux civils, y compris des femmes et des enfants.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que les opérations se poursuivraient "jusqu'à l'élimination du danger".

Le ministre de la Défense Yisrael Katz a proclamé l'état d'urgence en Israël. L'armée israélienne a mobilisé plus de 200 avions de combat et des drones pour ces opérations.

La Türkiye, qui a fermement condamné les frappes israéliennes, suit de près l'évolution de la situation et évalue les conséquences de cette escalade militaire sur la sécurité régionale et les relations internationales, dans un contexte de tensions accrues au Moyen-Orient.